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fme_585115 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, VIe législature, Gabriel Réal

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, VIe législature, Gabriel Réal  TTB+
280.00 €
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Type : Médaille parlementaire, VIe législature, Gabriel Réal
Date : 1893
Nom de l'atelier/ville : 49 - Loire
Métal : argent
Diamètre : 50,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BOURGEOIS Léon Max (1839-1901)
Poids : 66,72 g.
Tranche : lisse + corne d’abondance ARGENT
Poinçon : corne d’abondance ARGENT
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine hétérogène avec les traces d’un ancien nettoyage. Présence de coups et rayures. Frottements dans les champs

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE - FRANÇAISE.
Description avers : Buste drapé de la République à droite, portant un bonnet de la liberté ; derrière un rameau d’olivier ; en bas à droite MAX BOURGEOIS.

Revers


Titulature revers : CHAMBRE DES - DEPUTES / 1893 // SUFFRAGE UNIVERSEL // GABRIEL REAL / LOIRE.
Description revers : Faisceau de licteur duquel sort un main avec un phylactère portant l’inscription SUFFRAGE UNIVERSEL reposant sur des branches de chêne, sur un cartouche timbré du nom du récipiendaire en deux lignes, signé : MB.

Commentaire


Médaille attribuée à Gabriel Réal député de la Loire lors de la VIe législature (à partir 3 septembre 1893). Il naquit le 29 avril 1845 à Sainte-Étienne (Loire) et est décédé le 19 octobre 1919 à Néronde (Loire). Il fut maire de Néronde, puis de 1880 à 1907 conseiller général du canton de Néronde, et de 1902 à 1917, conseiller général de la Loire, et sénateur de la Loire du 7 janvier 1906 au 20 octobre 1919. Chevalier de la Légion d’honneur. Il fut élu député de la Loire le 6 décembre 1891 et fut réélu le 20 août 1893, fonction qu’il occupa jusqu’au 31 mai 1898.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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