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E-auction 273-194754 - fme_367853 - SECOND EMPIRE Médaille, Berceau du prince impérial Louis-Napoléon

SECOND EMPIRE Médaille, Berceau du prince impérial Louis-Napoléon TB+
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PAS DE FRAIS ACHETEUR.
Estimation : 90 €
Prix : 15 €
Offre maximum : 22 €
Fin de la vente : 09 juillet 2018 18:30:30
participants : 3 participants
Type : Médaille, Berceau du prince impérial Louis-Napoléon
Date : 1856
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : cuivre
Diamètre : 77,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : VAUTHIER-GALLÉ André (1818-1899)
Poids : 206 g.
Tranche : lisse + main CUIVRE
Commentaires sur l'état de conservation :
Médaille intéressante, mais légèrement tordue, avec des traces de coulures d’étain, surtout au revers. Manques de surface d’origine et décapage de surface agressif

Avers


Titulature avers : PACATVMQVE REGET PATRIIS VIRTVTIBVS ORBEM.
Description avers : Deux allégories féminines veillant sur le prince endormi sur un coussin au-dessus de l’aigle impériale, signé : J. CAVELIER SCULPTEUR - VAUTHIER GALLE GRAVEUR.

Revers


Titulature revers : LA VILLE DE PARIS OFFRE A L’EMPEREUR ET A L’IMPÉRATRICE LE BERCEAU DU PRINCE IMPÉRIAL.
Description revers : Berceau impérial, sur fond d’abeilles. Blason tourelé à l’exergue.

Commentaire


Napoléon Eugène Louis Jean Joseph Bonaparte, prince impérial, dit Louis-Napoléon, né le 16 mars 1856 à Paris et mort le 1er juin 1879 en pays zoulou (Afrique-du-Sud), est le fils unique de Napoléon III, empereur des Français, et de son épouse, l’impératrice Eugénie. Appelé Louis par ses parents, il signe Napoléon après la mort de son père, le 9 janvier 1873, au lieu de Louis-Napoléon précédemment. Il est parfois désigné sous le nom de « Napoléon IV ».

Inspiré du berceau du roi de Rome (Hofburg, Vienne), ce berceau d'apparat a été offert par la Ville de Paris à Napoléon III et l'impératrice Eugénie à l'occasion de la naissance du prince impérial Eugène-Louis-Joseph (1856-1874).
A l'annonce officielle de la grossesse de l'impératrice Eugénie, la Ville de Paris demanda à l'empereur Napoléon III l'autorisation de préparer le berceau de l'enfant impérial. Le préfet de la Seine Haussmann obtint du Conseil municipal un crédit illimité pour l'exécution du berceau par les artistes les plus habiles. Le prix total de l'oeuvre est de 156 839 francs.
L'ensemble avait été dessiné par l'architecte Victor Baltard, la figure de la Ville de Paris en argent ciselé par Pierre-Charles Simart, celle de l'aiglon par Henri Jacquemart, les émaux représentant les vertus cardinales exécutés par la manufacture de Sèvres sur des cartons d'Hippolyte Flandrin, les bronzes fondus par la maison Froment-Meurice et la menuiserie en bois de rose provenant des frères Grohé. L'ensemble était fort caractéristique du goût éclectique et surchargé du Second Empire.

Soucieux d'assurer la pérennité de son trône, Napoléon III cherchait, depuis 1852, une épouse, mais les cours d'Europe ne se montraient guère ouvertes à une alliance avec celui qu'elles considéraient comme un " usurpateur ". C'est pourquoi, à défaut d'une princesse, l'empereur porta son dévolu sur une jolie femme de " bonne naissance ", Eugénie de Montijo, dite " comtesse de Téba ", Andalouse à la beauté un peu languissante, qu'il avait remarqué alors qu'il habitait l'hôtel du Rhin, place Vendôme. Son amie et protectrice, l'Anglaise Miss Howard, qui jouait aussi le rôle de banquier, servit d'intermédiaire dans cette alliance qui se conclut par un mariage, le 30 janvier 1853, au milieu de la liesse populaire, mais en l'absence de tous les souverains d'Europe… Ce n'est qu'un peu plus de trois ans plus tard, alors que l'empereur a 48 ans, que cette union fut bénie par la naissance d'un petit prince impérial, Eugène-Louis-Joseph, qui devait mourir à 18 ans sous les sagaies des zoulous. Une semaine de congés fut accordée, tout l'argent d'une souscription ouverte pour l'occasion fut donnée aux familles indigentes, l'empereur et l'impératrice furent les parrains de tous les enfants nés le même jour et, le 14 juin suivant, à l'occasion du baptême du petit prince, le Ville offrit un somptueux banquet aux souverains.

Louis Merley (1815-1883), est un graveur et sculpteur français. Il n'a pas eu une production sculpturale très importante mais produira beaucoup de travail en glyptique. Il remporte le prix de 10 000 francs pour le concours en vue de l'émission de la nouvelle pièce française de 20 francs-or (Louis d'or ou Napoléon) émise par la Deuxième République . Cette pièce est frappée en 1849, 1850 et 1851, et un module de 10 francs-or (demi-Louis) en 1850 et 1851. Ces pièces, émises à des tirages assez faibles, restent plus rares que les autres Louis d'or de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Le dessin reprend l'effigie de la déesse Cérès, couronnée d'épis, proche de celle gravée par Eugène-André Oudiné à la même époque, mais regard dirigé à droite. Ce graveur ne produira que ce type de monnaie..

Historique


SECOND EMPIRE

(02/12/1852-04/09/1870)

Proclamé empereur sous le nom de Napoléon III, Louis Napoléon fait son entrée solennelle à Paris le 2 décembre 1852. Il épouse Eugénie Marie de Montijo, aristocrate espagnole, en janvier 1853. Son règne peut se diviser en trois périodes : l'Empire autoritaire jusqu'en 1860 ; l'Empire libéral de 1860 à 1870 puis l'Empire parlementaire en 1870. Durant l'Empire autoritaire, Napoléon III exerce son pouvoir sans partage, contrôle la presse tandis que les journaux pratiquent l'autocensure pour éviter leur suppression. Les préfets exercent une puissance illimitée dans les départements, les maires, les fonctionnaires sont nommés par le gouvernement. Comme sous le Premier Empire, l'Éducation et l'Université sont surveillées. Maintenant les grands principes de la révolution, la souveraineté du peuple est continuée grâce à la consultation par plébiscite. Sur le plan économique, l'essor est important, l'industrialisation se développe ainsi que les organismes de crédit et les grands magasins. Le prestige militaire est accru par la guerre de Crimée qui permet à la France de jouer un rôle international. L'attentat d'Orsini (janvier 1858) n'empêche nullement la France d'intervenir en Italie pour faire triompher le principe des nationalités et permet le rattachement de Nice et de la Savoie par le traité de Turin (mars 1860). Dès 1860, l'Empire évolue vers plus de libertés : traité libre-échangiste de commerce avec l'Angleterre, apparition d'une faible opposition dans le Corps législatif, octroi du droit de grève (1864), libéralisation de la presse (1868). Sur le plan international, la France acquiert la Nouvelle-Calédonie, la Cochinchine et encourage le creusement du canal de Suez par Ferdinand de Lesseps. Au Mexique, le soutien à Maximilien et à l'Autriche est toutefois un échec. Les élections de 1869 sont très mauvaises pour le régime et l'opposition obtient 45 % des voix. Le régime évolue alors vers un Empire parlementaire en appelant Émile Ollivier, chef du parti orléaniste et libéral, au pouvoir. Après Sadowa en 1866 où la Prusse écrase l'Autriche, l'affaire du trône d'Espagne et de la dépêche d'Ems entraînent la guerre qui est déclarée le 19 juillet 1870. Accumulant les revers, l'armée française est encerclée dans Metz puis Napoléon III, malade, capitule à Sedan le 2 septembre. Aussitôt la nouvelle connue, la déchéance de l'Empire est annoncée par Gambetta puis la République est proclamée le 4 septembre. Napoléon III est alors emmené en captivité en Hesse puis part dans le Kent où il meurt en 1873.

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