v35_0758 - Faux de 20 francs or Napoléon III, tête nue, frappe médaille 1853 Paris F.531/1 var.
MONNAIES 35 (2008)
Prix de départ : 280.00 €
Estimation : 600.00 €
Prix réalisé : 280.00 €
Nombres d'offres : 1
Offre maximum : 555.00 €
Prix de départ : 280.00 €
Estimation : 600.00 €
Prix réalisé : 280.00 €
Nombres d'offres : 1
Offre maximum : 555.00 €
Type : Faux de 20 francs or Napoléon III, tête nue, frappe médaille
Date : 1853
Nom de l'atelier/ville : Paris
Quantité frappée : ---
Métal : or
Titre en millième : 900 ‰
Diamètre : 21,29 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 6,45161 g.
Tranche : en relief : ***** DIEU * PROTEGE * LA * FRANCE
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Légère apparence d’usure tenant plutôt à la fabrication qu’à la circulation
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : NAPOLEON III EMPEREUR.
Description avers : Tête nue de Napoléon III à droite ; au-dessous (différent) BARRE (différent).
Revers
Titulature revers : EMPIRE FRANÇAIS.
Description revers : 20 / FRANCS, en deux lignes dans le champ, au-dessus de 1853, dans une couronne composée de deux branches de laurier nouées en bas ; sous le nœud, la lettre d'atelier A.
Commentaire
L’analyse de l’usure est intéressante car les listels sont francs et aigus, la tranche superbe est vive alors que les plats sont assez mous. On peut en déduire que la monnaie a peu circulé mais a été fabriquée à partir de moulages puis marquée sur la tranche par un moyen mécanique. Il est probable que le faussaire a cherché à réaliser la plus belle tranche possible, peut-être pour faire des échanges dans des rouleaux.
On note un poids très exact et un or apparemment au titre, ce qui permet de dater cette pièce de la crise du bi-métallisme, au tournant du siècle. On reste perplexe sur la négligence d’avoir fabriqué la pièce en médaille : un faussaire ne devrait-il pas avoir à cœur de ne pas attirer l’attention ?
Ce faux est du même atelier que les faux de 1863 BB et 1896 de MONNAIES 33 car ces trois pièces, aux axes erratiques, sont de tranche identique.
On note un poids très exact et un or apparemment au titre, ce qui permet de dater cette pièce de la crise du bi-métallisme, au tournant du siècle. On reste perplexe sur la négligence d’avoir fabriqué la pièce en médaille : un faussaire ne devrait-il pas avoir à cœur de ne pas attirer l’attention ?
Ce faux est du même atelier que les faux de 1863 BB et 1896 de MONNAIES 33 car ces trois pièces, aux axes erratiques, sont de tranche identique.