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fme_597706 - CONSULAT Médaille, Érection de la Colonne Nationale, place Vendôme

CONSULAT Médaille, Érection de la Colonne Nationale, place Vendôme TTB
120.00 €
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Type : Médaille, Érection de la Colonne Nationale, place Vendôme
Date : 1800
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : cuivre
Diamètre : 41 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : DUVIVIER Benjamin (1730-1819)
Poids : 34,59 g.
Tranche : lisse
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine hétérogène. La médaille présente des coups et rayures, ainsi qu’une usure sur le buste du consul. Présence de quelques taches noires

Avers


Titulature avers : BONAPARTE PREMIER CONSUL / CAMBACÉRÈS SECOND CONSUL / LEBRUN TROISME CONSUL / DE LA RÉPUBLIQUE / FRANÇAISE.
Description avers : Buste de Bonaparte à droite ; au-dessous, légende en quatre lignes.

Revers


Titulature revers : LE PEUPLE FRANÇAIS À SES DÉFENSEURS // PREMIERE PIERRE DE LA COLONNE NATION-LE / POSÉE PAR / LUCIEN BONAPARTE / MINISTRE DE L'INTÉRIEUR / 25 MESSIDOR AN 8/ 14 JUILLET 1800.
Description revers : Légende circulaire et en sept lignes horizontales.

Commentaire


Médaille signée DU VIVIER sous la base du cou au droit. Il est intéressant de noter une variante dans la légende de revers COLONNE NATION-LE comparé à la médaille en argent n° 1543 de MONNAIE IX.

Cette médaille commémore le onzième anniversaire de la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. La construction d'une colonne dédiée à la Nation fut décidée le 20 mars 1800 (29 ventôse an VIII), Bonaparte Premier Consul fit "décréter l'érection, sur la place de la Concorde, d'une Colonne Nationale sur laquelle on inscrirait les noms de ceux qui auraient rendu des services importants à la Patrie", coll. Essling n° 848. Cette colonne ne fut jamais élevée. En revanche, Lucien, frère de Napoléon Bonaparte, posa sur la place Vendôme le 14 juillet 1800 la première pierre de la Colonne qui sera ensuite élevée à la gloire de Napoléon Ier. Il faudra encore attendre plus de trente ans pour voir une colonne sur la place de la Bastille qui ne commémore pas la prise de la Bastille, mais les journées de juillet 1830, qui virent la chute de Charles X et son remplacement par Louis-Philippe, connues sous le nom des "Trois Glorieuses". Au droit de notre médaille, Bonaparte est figuré seul, en habit de premier Consul tandis que Cambacérès et Lebrun sont rejetés à l'exergue et dans la légende. Au revers, pour l'une des premières fois, le calendrier républicain côtoie le calendrier grégorien qui fait sa réapparition. Il faudra néanmoins attendre le 1er janvier 1806 pour qu'il remplace définitivement le calendrier révolutionnaire.

Cette médaille existe en or (LEU 14/34), rarissime, en argent, très rare et en bronze, rare.

Historique


CONSULAT

(9-10/11/1799-18/05/1804)

Soutenu par les partisans d'un pouvoir fort, Napoléon Bonaparte, Général victorieux des campagnes d'Italie et d'Égypte, renverse le Directoire les 18 et 19 brumaire an VIII (9 et 10 novembre 1799). La Révolution est finie, le destin de la France repose désormais entre les mains d'un exécutif fort.
Une nouvelle constitution, la Constitution de l'an VIII, entre en application dès le mois de décembre. Elle définit les pouvoirs et conforte Bonaparte dans son rôle d'homme fort du pays : premier Consul, à la tête de l'exécutif, il nomme aux principales fonctions publiques, détient un certain pouvoir d'initiative en matière législative, et conserve son rôle militaire. Le Sénat, le Tribunat et le Corps législatif composent trois assemblées qui possèdent l'autre partie de la fonction législative.
Le 11 novembre 1799, Bonaparte prend une décision importante : il nomme Gaudin Ministre des Finances. Celui-ci conservera son poste jusqu'au 1er avril 1814, et le retrouvera pendant les Cent Jours. Rétablir les finances de l'État est la priorité numéro un du Premier Consul. Ainsi, la Banque de France est créée le 18 février 1800. Avec l'aide de la Caisse d'amortissement, le budget de la France est rétabli en 1802. Et en 1803, dans le cadre de la grande réforme monétaire, le Franc, gage de stabilité, renaît, sous le nom de Franc germinal.
La deuxième priorité de Bonaparte est la pacification intérieure du pays mis à mal par les divisions nées de la Révolution. Pour réconcilier les Français, plusieurs mesures sont adoptées : liberté du culte, fin de la vente des biens nationaux, amnistie aux émigrés. Seul l'Ouest de la France reste insoumis. Insurrections et brigandages animent cette partie du territoire et compromettent les espoirs du Premier Consul, malgré la signature d'une trêve avec les chefs Chouans en novembre 1799. Cependant, avec l'appui du clergé, la Vendée est pacifiée courant 1800. L'encadrement religieux s'inscrit alors définitivement comme l'élément principal de la stabilisation de la société. Les négociations avec le Pape Pie VII aboutissent à la signature du Concordat de 1801. Soixante évêques, nommés par Bonaparte, et investis par le Pape, s'installent alors sur tout le territoire. Les prêtres catholiques, également nommés, sont désormais fonctionnarisés. Beaucoup de réfractaires se rallient, d'autres continuent d'entretenir le trouble, essentiellement en Bretagne et en Normandie, où les Royalistes, aidés par l'Angleterre, attendent l'arrivée de Louis XVIII.
À l'extérieur, un autre défi attend Bonaparte : restaurer la paix. Les Autrichiens sont défaits à Marengo le 14 juin 1800, puis à Hohenlinden le 3 décembre 1800. La Paix de Lunéville est signée le 9 février 1801. Le 25 mars 1802, la Paix d'Amiens est signée avec les Anglais.
En 1802, le Consulat prend une nouvelle direction, plus autoritaire. Les Jacobins sont écartés de la vie politique (les plus virulents sont arrêtés par Fouché, Préfet de Police), la presse est contrôlée, et les Royalistes pourchassés. C'est dans ce contexte qu'est adoptée la Constitution de l'An X : elle diminue considérablement les pouvoirs des assemblées, et nomme Napoléon Bonaparte Consul à vie. Les bases du premier Empire sont en place

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