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fjt_808135 - ARTILLERIE Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine 1696

ARTILLERIE Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine TB+
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Type : Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine
Date : 1696
Métal : cuivre rouge
Diamètre : 27 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 4,91 g.
Tranche : lisse
Référence ouvrage :
Pedigree :
Jeton provenant de la Collection MARINECHE

Avers


Titulature avers : L. A. DE. BOURBON. D. DU. MAYNE. GRD. ME. DE. L’ARTRIE.
Description avers : Son buste à droite cuirassé et drapé, avec épaulettes ; sans signature.

Revers


Titulature revers : REGIT IMPERIIS ET FVLMINE ; À L’EXERGUE : ARTILLERIE.
Description revers : Trophée militaire avec les armes de France au centre.
Traduction revers : Il dirige l'armée par ses ordres et par sa foudre.

Commentaire


Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine est le fils légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan, né à Versailles dans la semi-clandestinité en 1670. Élevé par la veuve de Scarron, il est affligé d’un pied bot mais se révèle très intelligent. Légitimé en 1673 avec son frère le comte de Toulouse et sa sœur, il s’installe à Saint-Germain. En 1681, il reçoit de la grande Mademoiselle la Dombes et Eu et devient gouverneur du Languedoc. Il est marié à Anne-Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé en 1692. Bon fils, il fait ses premières armes à Philippsbourg en 1689 et est à Fleurus en 1690 comme maréchal de camp. Il est à Namur, Steinkerque et devient grand maître de l’artillerie en 1694. Très aimé du roi, il reçoit rang après les princes du sang puis, après 1712, l’héritier du trône n’étant qu’un enfant fragile, il est déclaré apte à la succession de la Couronne. Il est aussi chargé par le roi de veiller à l’éducation du futur Louis XV et nommé régent, avec son frère, dans le testament de Louis XIV. Ce dernier est cassé. En 1717, l’éducation du jeune roi lui est retiré ce qui provoque son entrée dans la conspiration de Cellamare et lui vaut d’être arrêté et incarcéré. Il passa le reste de ses jours à Sceaux dans des exercices de piété et mourut en 1736 .

Historique


ARTILLERIE

Avant Louvois, l'artillerie était confiée à des entrepreneurs civils qui fournissaient pour un prix donné les hommes et le matériel par pièce en batterie. Elle relevait d'un grand maître de l'artillerie, charge créée sous Charles VII, qui appartint à Sully de 1599 à 1610 ou au duc de la Meilleraye sous Richelieu. Avec Louvois, l'artillerie devient partie intégrante de l'armée et elle est protégée par le régiment des fusiliers du roi. Les grades dans l'artillerie étaient plus accessibles aux roturiers que dans les autres régiments, l'avancement y était donné aux mérites et aux talents. Jusqu'au XVIIIe siècle, le matériel laisse beaucoup à désirer avec différents calibres, différents affûts et différentes roues. L'uniformisation et la modernité de l'artillerie devra beaucoup à J.-B. de Gribeauval, inspecteur général de l'artillerie dès 1776. À la fin du XVIIIe siècle, l'artillerie française sera la première en Europe et cette supériorité expliquera les victoires de la Révolution.

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