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fme_795532 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Élection de Félix Faure

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Élection de Félix Faure SUP
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Type : Médaille, Élection de Félix Faure
Date : 1895
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : bronze
Diamètre : 71,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : CHAPLAIN Jules-Clément (1839-1909)
Poids : 165,66 g.
Tranche : lisse + corne BRONZE
Poinçon : corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine marron hétérogène, une légère usure sur certains hauts reliefs. Présence de quelques rayures

Avers


Titulature avers : FÉLIX. FAURE. PRÉSIDENT. DE. LA - RÉPUBLIQUE. FRANÇAISE.
Description avers : Buste de Félix Faure à gauche, signé : J.C. CHAPLAIN / 1897.

Revers


Titulature revers : ÉLU. PAR - L’ASSEMBLÉE - NATIONALE // LE. 17 / JANVIER / 1895.
Description revers : La république (allégorie féminine drapée et coiffée du bonnet phrygien) tendant le bras à droite et tenant un drapeau de l’autre ; ruche, scène de labour et port au second plan. Signé : J. C. CHAPLAIN.

Commentaire


Médaille signée J.- C. CHAPLAIN 1897 qui a donc été réalisée 2 ans après l’élection de Félix Faure et deux ans avant sa mort.

Félix Faure, né à Paris le 30 janvier 1841 et mort le 16 février 1899 dans la même ville, est un homme d'État français.
Ministre de la Marine de 1894 à 1895, il est élu la même année président de la République française. Il meurt soudainement, quatre ans après son élection, dans des circonstances passées à la postérité..

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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