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fme_648823 - LOUIS X DIT LE HUTIN Médaille, Empreinte en plâtre, Louis X le Hutin

LOUIS X DIT LE HUTIN Médaille, Empreinte en plâtre, Louis X le Hutin TTB
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Type : Médaille, Empreinte en plâtre, Louis X le Hutin
Date : n.d.
Diamètre : 61 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : CAQUÉ Armand Auguste (1795-1881)
Poids : 38,17 g.
Tranche : lisse
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine hétérogène avec des taches et traces de colle. Une partie de la légende a été arasée. Présence de coups et rayures. Inscription du chiffre 43 au revers. Exemplaire rangé dans une boîte cartonnée bleue
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : LOUIS X DIT - LE HUTIN ROI DE FRANCE.
Description avers : Buste couronné à gauche de Louis X le Hutin.

Revers


Titulature revers : LISSE.
Description revers : 43.

Commentaire


Ce tirage uniface en plâtre reprend l’avers de la médaille de Louis X dit le hutin réalisé par Armand Caqué pour la série métallique des rois de France sous Louis Philippe.

Historique


LOUIS X DIT LE HUTIN

-05/06/1316)(30/11/1314

Né à Paris en 1289, Louis X était le fils de Philippe IV et de Jeanne de Navarre. Après l'autoritarisme de Philippe le Bel, le court règne de Louis X fut le temps d'une réaction baronniale. Les légistes de Philippe furent écartés du conseil au profit de familiers de Louis X, comme Béraud de Mercœur, et leurs biens confisqués, eux-mêmes emprisonnés. Charles de Valois eut sa revanche personnelle contre Enguerrand de Marigny qui fut pendu (avril 1315), mais cette réaction de cour fut somme toute limitée. Les barons ligués voulaient plus que la limitation des subsides : des garanties pour l'avenir. Ils demandèrent au roi des chartes où s'inscriraient leurs droits. La première fut la charte aux Normands (mars 1315). Suivirent celles aux Languedociens (avril 1315), aux Bourguignons (avril 1315), aux Picards et aux Champenois (mai 1315). Toutes ces concessions venaient de ce que le roi voulaient combattre les Flamands. En effet, une fois les chartes obtenues, les barons le suivirent à l'ost avec zèle. En raison de l'été pluvieux, cette armée ne put mener d'opérations importantes : ce fut l'" ost boueux ". Mais les nobles venus à l'armée obtinrent de nouvelles garanties. Le clergé suivit l'exemple des barons. En échange du versement d'une décime, il reçut confirmation des chartes attestant ses libertés concédées par Philippe le Bel. Les barons ne remettaient pas en cause l'autorité royale, mais émettaient seulement des griefs locaux contres les agents de la royauté. Contrairement à ce qui se passa en Angleterre, ils entendaient laisser le pouvoir au roi, avec un retour au " bon temps de saint Louis ". Les chartes, remplies de restrictions et de formules vagues, n'étaient pas dangereuses pour la monarchie. La sagesse de la politique royale, qui temporisa pour éviter le conflit, se vit en Artois, où les barons s'étaient révoltés contre la comtesse Mahaut et son conseiller Thierry d'Hirson. Le roi trancha le différend par un pardon général, en novembre 1315. Si le roi n'était mort en juin 1316, Mahaut aurait sans doute cédé aux exigences de ses vassaux. Le roi avait fait mettre à mort sa première épouse, Marguerite de Bourgogne, compromise dans le scandale de la tour de Nesle. Il mourut laissant enceinte sa seconde épouse, Clémence de Hongrie. Le fils posthume du roi, Jean Ier, vécut cinq jours, en novembre 1316.
Le clergé suivit l'exemple des barons. En échange du versement d'un décime, il reçut confirmation des chartes attestant ses libertés concédées par Philippe le Bel. Les barons ne remettaient pas en cause l'autorité royale, mais émettaient seulement des griefs locaux contres les agents de la royauté. Contrairement à ce qui se passa en Angleterre, ils entendaient laisser le pouvoir au roi, avec un retour au " bon temps de saint Louis ". Les chartes, remplies de restrictions et de formules vagues, n'étaient pas dangereuses pour la monarchie. La sagesse de la politique royale, qui temporisa pour éviter le conflit, se vit en Artois, où les barons s'étaient révoltés contre la comtesse Mahaut et son conseiller Thierry d'Hirson. Le roi trancha le différend par un pardon général, en novembre 1315. Si le roi n'était mort en juin 1316, Mahaut aurait sans doute cédé aux exigences de ses vassaux. Le roi avait fait mettre à mort sa première épouse, Marguerite de Bourgogne, compromise dans le scandale de la tour de Nesle. Il mourut laissant enceinte sa seconde épouse, Clémence de Hongrie. Le fils posthume du roi, Jean Ier, vécut cinq jours, en novembre 1316.

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