fme_400038 - LES CENT-JOURS Médaille, Reddition de Napoléon
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Article vendu sur notre boutique internet (2017)
Prix : 75.00 €
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Type : Médaille, Reddition de Napoléon
Date : 1815
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : bronze
Diamètre : 41 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BRENET Nicolas-Guy-Antoine (1773-1846) - MUDIE James (1779-1852)
Poids : 41 g.
Tranche : lisse + corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Refrappe moderne, avec de beaux reliefs et une agréable patine brune
Avers
Titulature avers : NAPOLÉON EMP. ET ROI.
Description avers : Buste de Napoléon à droite.
Revers
Titulature revers : SURRENDERED TO H. B. M. S. BELLEROPHON CAPT MAITLAND. // XV. JULY / MDCCCXV.
Description revers : Bataille navale mettant en scène le Bellerophon .
Commentaire
Devant le rapprochement de Paris des armées de la septième Coalition, Napoléon quitte le palais le 25 juin pour le château de Malmaison puis le 29 il prend la route incognito en calèche isolée (habillé en bourgeois) pour Rochefort, puis Fouras, où l'attendent deux frégates la Saale et la Méduse, souhaitant rejoindre les États-Unis. Le 8 juillet, il embarque pour l'île d'Aix et monte à bord de la Saale. François Ponée, commandant de La Méduse offrit à l'empereur de combattre le Bellerophon, pendant que la Saale commandée par Pierre Philibert passerait. Mais Philibert refusa de jouer ce rôle qui lui était réservé. Joseph Fouché, président du gouvernement provisoire, alerte les Britanniques sur les risques de fuite de Napoléon. Plusieurs corvettes anglaises escortant le vaisseau le Bellerophon sont dépêchées dans le pertuis d'Antioche, contraignant Napoléon à négocier.
Demandant l'asile au « plus constant de ses ennemis », l'Angleterre, il est d'abord pris en charge par le Bellerophon, puis transféré le 7 août 1815 sur le Northumberland qui le déposera à Sainte-Hélène. On ne lui donne pas l'occasion de poser le pied en Angleterre, les ministres britanniques voulant absolument éviter que Napoléon puisse demander le droit d'asile en invoquant l'Habeas Corpus.
C'est le dernier service en mer du Bellerophon qui est décommissioné et transformé en ponton d'emprisonnement en 1815, puis rebaptisé HMS Captivity en 1824 afin de libérer le nom pour un autre navire. Déplacé à Plymouth en 1826, il est en service jusqu'en 1834, lorsque les derniers détenus le quittent. L'Amirauté le vend en 1836 et il est démoli..
Demandant l'asile au « plus constant de ses ennemis », l'Angleterre, il est d'abord pris en charge par le Bellerophon, puis transféré le 7 août 1815 sur le Northumberland qui le déposera à Sainte-Hélène. On ne lui donne pas l'occasion de poser le pied en Angleterre, les ministres britanniques voulant absolument éviter que Napoléon puisse demander le droit d'asile en invoquant l'Habeas Corpus.
C'est le dernier service en mer du Bellerophon qui est décommissioné et transformé en ponton d'emprisonnement en 1815, puis rebaptisé HMS Captivity en 1824 afin de libérer le nom pour un autre navire. Déplacé à Plymouth en 1826, il est en service jusqu'en 1834, lorsque les derniers détenus le quittent. L'Amirauté le vend en 1836 et il est démoli..