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v36_1254 - HELVÈTES - ARVERNES - Incertaines Statère de Philippe II, imitation celtique, type de Soy, classe I

HELVÈTES - ARVERNES - Incertaines Statère de Philippe II, imitation celtique, type de Soy, classe I SPL/SUP
MONNAIES 36 (2008)
Prix de départ : 3 200.00 €
Estimation : 6 500.00 €
Prix réalisé : 3 650.00 €
Nombres d'offres : 2
Offre maximum : 6 680.00 €
Type : Statère de Philippe II, imitation celtique, type de Soy, classe I
Date : IIIe-IIe siècles avant J.-C.
Métal : or
Diamètre : 18,5 mm
Axe des coins : 10 h.
Poids : 8,45 g.
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire sur un flan large, avec un magnifique portrait complet prenant toute la place disponible sur le flan. Revers complet et centré, mais parsemé de légères rayures, plus importantes au-dessus du bige

Avers


Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Tête laurée à droite, imitant la tête d’Apollon.

Revers


Description revers : Bige galopant à droite, les chevaux bondissant, avec un canthare sous les pattes avant ; l'aurige au-dessus de la roue du char, tient un fouet ; ligne d'exergue et la légende au-dessous.
Légende revers : fILIPP.U.

Commentaire


Cet exemplaire est encore lourd (8,45 g) pour un poids théorique de 8,60 g et le style relativement grec bien que nous puissions déceler un début de stylisation dans le traitement de la tête d’Apollon et au revers dans la représentation du bige.
Cet exemplaire est très proche de la monnaie n° 3 de l’article d’Allen “The Philippus in Switzerland and the Rhineland”, RSN 1974. D’après le tableau de liaisons de coins établit par J. Sills, ce statère a été frappé avec le coin de droit n° 3 et de revers n° 1, comme les exemplaires Carlyon-Britton (Sotheby 17/11/1913, n° 1), Brussels FU, G2, Schörghuber n° 383 ou encore le n° 588 de Nantes (Mainjonet 1973, n° 166).

Historique


HELVÈTES - ARVERNES - Incertaines

(IIIe - IIe siècle avant J.-C.)

Ces statères précoces sont les premières monnaies d'or, imitées du statère de Philippe II, circulant en Gaule. Si de nombreux types sont distingués, principalement à partir de l'atelier du prototype et du style, leur carte de répartition rend souvent futile telle ou telle attribution à tel ou tel peuple calqué sur la géographie "à la Jules César", contemporaine de la Guerre des Gaules ! Si l'appellation "proto-helvète" se justifie pour des raisons commerciales, les suisses étant réputés être de meilleurs acheteurs, ces premières imitations celtiques ont une aire de répartition très vaste, sur toute l'Europe de l'Ouest, souvent sans épicentre permettant de proposer une localisation même sommaire de l'atelier....

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