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fjt_233753 - CORPORATIONS LES BOUCHERS - Jeton doré et émaillé n.d.

CORPORATIONS LES BOUCHERS - Jeton doré et émaillé TTB
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2012)
Prix : 550.00 €
Type : LES BOUCHERS - Jeton doré et émaillé
Date : n.d.
Métal : cuivre doré
Diamètre : 28 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 6,46 g.
Tranche : brute
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Ce jeton est frappé sur un flan large et régulier. Il présente un trou au niveau du Q de la légende du droit
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : RIEN NEST MEILLEVR QVE VIVRE EN VNITE.
Description avers : Quatre écus posés en croix aux armes de Saint-Yon, Ladehors, Thibert et d’Auvergne.

Revers


Titulature revers : IL FAICT BON VEOIR CONCORDE FRATERNEL.
Description revers : Armes de la boucherie, dans une couronne de feuillage.

Commentaire


Cet exemplaire est tout à fait exceptionnel car il a été non seulement doré mais laqué en rouge dans le champ du revers, lequel porte dans son axe un petit trou de suspension.
Jeton de passage ou de reconnaissance, cet exemplaire a certainement été porté et utilisé par un maître important de la corporation. Nous n’avons jamais vu de jeton de corporation apprêté de la sorte. Ce jeton non daté est une variante non signalée dans Feuardent ou Corre. De par son style, il est probablement du XVIe siècle.

Historique


CORPORATIONS

À Rome, les groupements d'artisans existaient déjà : formant un collège placé sous la protection d'une divinité, avec une maison et une caisse communes. Dans l'Europe médiévale, sans doute à partir des confréries religieuses, se formèrent des groupements économiques entre marchands appelées hanse ou ghilde. Avec le développement des échanges, les artisans s'organisèrent en corps ou communautés de métier qui groupaient tous ceux qui exercaient la même profession : maîtres, compagnons ou apprentis. Pour entrer dans le corps, il fallait "jurer" le métier. À côté, existaient des métiers libres qui pouvaient être exercés par tous. Chaque corps était dirigé par une direction collégiale chargée de faire respecter les règlements du métier, de protéger le métier de la concurrence et de diriger la société de secours mutuel. À la fin du XVIIe siècle, le roi se mit à vendre comme offices héréditaires les fonctions de jurés et de syndics de corporation ce qui entraina de graves difficultés financières à un moment où les corporations ne répondaient de surcroît plus aux exigences économiques nouvelles de développement de l'industrie et de concentration des entreprises. C'est d'ailleurs en Angleterre que les corporations disparurent spontanément en raison de la révolution industrielle. Les corporations seront supprimées en France en 1791 par l'Assemblée constituante.

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