+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

lm341 - Ces monnaies reflets de l'histoire de la Rome Antique de 217 av.J.-C. à 192 après J.-C. UNGAR Jean-Claude

Ces monnaies reflets de l histoire de la Rome Antique de 217 av.J.-C. à 192 après J.-C. UNGAR Jean-Claude
55.00 €
Quantité
Ajouter au panierAjouter au panier
Auteur : UNGAR Jean-Claude
Editeur : Jean-Claude Ungar
Langue : Français
Caractéristiques : Rotterdam 2023, relié (21,5 x 30,5 cm), 140 pages, illustrations en couleur
Poids : 1050 g.

Commentaire


La monnaie romaine, principalement utilisée dans les transactions commerciales, avait également une autre fonction : celle de transmettre des messages au peuple romain. Les représentations des dieux ou déesses sont les plus fréquentes sur le monnayage romain, les thèmes non religieux restant limités. Le fondateur de l’Empire romain, Octave Auguste utilisa les monnaies à des fins de propagande et ses successeurs en profitèrent également. Certaines monnaies commémorent les campagnes militaires suivies de victoires puis de conquêtes. (La Gaule, la Judée, la Dacie etc.). Mais le maître du pouvoir est aussi le chef religieux, il fait donc ériger des temples. (Les temples du Divin Auguste, de Janus, de Jupiter Victor etc.). Des monuments à la gloire ou à la gloire du souverain s’élèvent dans la cité : (Arc de Néron, les colonnes Trajane et antonine. Néron fait construire un véritable supermarché : le Macellum Magnum. On divertit le peuple avec le Circus Maximus et le Colisée et on facilite sa vie quotidienne, routes et aqueducs (Via traiana, Aqua traiana). A l'exception du Colisée et de la Colonne Trajane, ces édifices du Haut Empire n'existent plus. Parfois le message est plus subtil, il prend alors la forme d’une allégorie. Une visite aux provinces sur les pas de l’empereur Hadrien nous fait découvrir d’autres monuments parfois non romanisés comme le temple de Paphos à Chypre. Au cours d’un voyage en galère vers l’Egypte on aperçoit à l’horizon le phare d’Alexandrie. Les 150 spécimens examinés dans cette étude mettent en lumière quatre siècles d’histoire romaine.

Article


Je connais l’auteur depuis de nombreuses années. C’est un spécialiste reconnu des monnayages féodaux du Sud-Ouest de la France, en particulier des monnaies de Navarre et du Béarn. Mais cette fois-ci, nous découvrons une autre facette moins connue de lui. Quand il venait sur la Bourse d’Eauze, il y a déjà longtemps, nous évoquions assez souvent le monnayage romain, dans sa dimension historique.
Le nouvel ouvrage qu’il nous propose de découvrir est une invitation à découvrir l’histoire de Rome de la République de 217 avant J.-C. à 27 avant J.-C., lié au monnayage au tournant de la seconde guerre Punique, puis celle du Haut Empire entre Auguste et Commode, de 27 avant J.-C. À 192. Le livre se déroule ainsi, constitué de petites saynètes qui ne se limitent pas au monnayage romain, mais sont complétés parvdes monnaies provinciales. Chacune des vingt-quatre interventions est ponctuée d’anecdotes, illustrées par des monnaies de la collection de l’auteur, souvent accompagnées d’agrandissements, complétée par des cartes et des témoignages photographiques qui complètent la lecture des pièces.
La seule chose que nous puissions regretter à ce niveau, c’est le choix des monnaies pour illustrer l’ouvrage qui sont parfois de qualité moyenne, mais qui sont des pièces qui ont vécu et traversé les siècles.
L’ouvrage débute par un avant-propos (non numéroté) et suivi de la table des matières (p. 3) complété par un guide de lecture (non numéroté). L’ouvrage débute réellement à la page 5 avec le monnayage sous la deuxième guerre Punique de 218 à 202 avant J.-C. (p. 4-7) décrivant le monnayage en circulation pendant le conflit et la réforme monétaire de 211 avant J.-C. avec la création du denier et le victoriat. Suivent plusieurs pages consacrées à la République et les guerres Civiles (p. 8-23) avec des thèmes choisis et variés comme Marius et Sylla (p. 9-11), les temples et monuments (p. 12-13), la guerre en Judée et Aristobule (p. 14), Jules César et la conquête de la Gaule et les guerres Civiles (p. 15-17). Suivent des interventions sur le second Triumvirat qui se clôt par la bataille d’Actium en 31 avant J.-C. (p. 18-19) avec un excursus réservé au temple du Divin Jules. Un nouvel aspect est abordé avec les monnayages de la Narbonnaise (p. 20-23) : Narbonne, Vienne, Orange et Nîmes, agrémentés d’une carte. Ainsi se termine la partie réservée à la République Romaine.
Les pages 24 et 25 sont un tableau de ce qui va suivre entre Auguste et Commode avec les « imago » découpées des monnaies des différents princes de ce que l’on nomme le Principat et qui caractérise le Haut Empire. Une carte ancienne (p. 26) débute cette partie. Auguste (p. 27-31) avec l’introduction du monnayage provincial à Pergame ou à Antioche est suivi de la même manière par le règne de Tibère (p. 32-37), puis celui de Caius César dit « Caligula » (petite chaussure) (p. 38-40), précédant ceux de Claude (p. 41-45) et de Néron (p. 46-50). Cette première partie se termine par le monnayage dit des quatre empereurs Galba, Othon, Vitellius et Vespasien, ce dernier étant le premier Auguste de la dynastie Flavienne (p. 51-53). Cette dernière occupe les pages 54-69 et de nombreux développements liés aux monnayages provinciaux et les temples d’Aprhodite à Paphos ou celui de Thyatire en Lydie (p. 54-58). Un moment est consacré à la guerre de Judée (66-73) pour Vespasien et Titus (p. 59-60). Suivent les monnaies consacrées au règne de Titus (p. 62-64) et un aparté réservé au Colisée. Le règne tyrannique de Domitien complète cet ensemble (p. 65-69) et le rappel entre autres des Jeux Séculaires de 88. La dernière partie de l’ouvrage couvre la dynastie dite
des « Antonins » entre Nerva (96-98) et Commode (180-192) (p.70-120) avec les règne de Nerva (p. 70), de Trajan (p. 71-85) où de nombreux thèmes sont abordés autour des monuments de Rome comme le Circus Maximus ou bien la colonne Trajane. Le règne d’Hadrien (p. 117-138) (p. 97-94) précède celui d’Antonin le Pieux (138-161) (p. 85-105), puis celui de Marc Aurèle (161-180) et de Lucius Vérus (161-169) (p. 106-115) et se termine par celui de Commode (180-192) (p. 116-121). L’ensemble de cette partie fait la part belle encore une fois aux monuments, à l’accession ou la succession des empereurs « adoptés » sans oublier le monnayage des cités hellénophones dont Alexandrie. L’ouvrage pourrait s’arrêter là. Il est complété par des pages ayant pour thème le pouvoir d’achat la solde des soldats (p. 122-124), suivi par une page réservé aux monnaies d’or (p. 125). Quatre pages (p. 126-129) présentent une introduction sur les techniques de fabrication et la circulation monétaire. Un glossaire vient compléter ce panorama (p. 130-132) qui précède une carte ancienne de l’Urbs (p. 133) et une page de QR codes de sites que le lecteur pourra télécharger afin de perpétuer sa quête (p. 134).
C’est un ouvrage sans prétention qui constitue une invitation au voyage, tant géographique qu’historique et qui démontre que la monnaie reste un moyen d’aborder et d’illustrer l’Histoire de Rome, sans cesse renouvelée ! Vous avez là une belle occasion, pour placer ce livre sous le sapin avec pourquoi pas des monnaies romaines pour lui tenir compagnie.
Laurent SCHMITT – Bulletin Numismatique n°237 – Janvier 2024.

cgb.fr numismatique

SNENNP - CGB NumismaticsSNCAO - CGB NumismaticsBDM - CGB Numismatics
NGC - CGB NumismaticsPMG - CGB NumismaticsPMG - CGB Numismatics

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x