E-auction 106-56289 - bpv_304956 - VESPASIEN Tétradrachme syro-phénicien
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PAS DE FRAIS ACHETEUR.
PAS DE FRAIS ACHETEUR.
Estimation : | 95 € |
Prix : | 80 € |
Offre maximum : | 80 € |
Fin de la vente : | 27 avril 2015 16:02:00 |
participants : | 7 participants |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : an 4
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : argent
Diamètre : 27 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 14,52 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Flan un peu court, usure de circulation, bons détails au revers
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0137_039 de la base TSP, il provient de la trouvaille dite de Cisjordanie
Avers
Description avers : Tête laurée de Vespasien à gauche, traces de draperies sur l’épaule, légende commençant à la troncature du buste, grènetis en feuilles et points (O*3).
Légende avers : AUTOKRATWR OUESPASIANOS KAISAR SEBASTOS .
Traduction avers : (L'empereur Vespasien césar auguste).
Revers
Description revers : Aigle debout à gauche, tête et queue à droite tenant un caducée dans son bec, une palme horizontale tournée à gauche à coté de lui, le tout posé sur un large autel enguirlandé et décoré, les bords relevés de petites sculptures.
Légende revers : ETOUS NEOU IEROU D.
Traduction revers : (année sainte, quatrième du règne).
Commentaire
Nous suivons Richard McAlee dans sa distinction entre les gravures avec un grènetis au droit (RMACRA 359a) et celles avec des feuilles alternées de points (RMACRA 359b) et créons donc les références 137A et 137B. Malheureusement pour les pointages, les images des anciens catalogues ne sont pas toujours d’une parfaite netteté et il faudra attendre que ces exemplaires repassent en vente avec de meilleures photos pour terminer la répartition. Le problème des flans courts se pose aussi et ne peut être résolu que par des comparaisons de coins.
Le dixième groupe des frappes de Vespasien est une complète énigme, surtout pour son type de revers. En effet, celui-ci est sans équivalent sauf dans une rarissime émission de Caracalla pour Byblos (prieur 1307), certainement sans aucun rapport.
La frappe de se groupe se déroule dans les années 4 et 5 du règne, le graveur, d’une qualité exceptionnelle, n’est pas répertorié par ailleurs et sa technique de marque au compas le cercle de la légende, laissant une marque visible, n’est pas connue sur d’autres pièces de la période.
Il ne s’agit pas d’une émission commémorative sans contenu économique, puisque le nombre d’exemplaires connus n’est pas négligeable. Il vient concurrencer le groupe 3, seul à encore frapper dans ces années tardives, sans que l’on comprenne - sauf pour une question de qualité esthétique (rappelons que le groupe 3 est de l’école dite d’Alexandrie, donc d’une gravure médiocre) pourquoi il apparaît. Il y a certainement un motif à ce type si extraordinaire, qui ne sera pas repris ultérieurement, mais dont l’Histoire semble avoir - à notre connaissance - perdu le souvenir.
Le style du droit - extraordinaire - est tout à l’honneur de l’école hellénistique de gravure et on remarque, à la presque maigreur et au nez plus pincé de l’empereur, que celui-ci a bien vieilli depuis la prise de pouvoir : nous sommes loin des portraits stéréotypés de l’atelier de Rome !
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent vingt et un exemplaires sont maintenant répertoriés (variantes et indéterminés compris) dont en musées Paris (3), Berlin (2), Glasgow Hunterian Coin Collection, Berne, ANS (2), Copenhague, Jérusalem, Oxford, Fitzwilliam Museum (2), Yale, Vienne(2), Oslo, Tel Aviv Kadman Museum, Jerusalem Hebrew University.
Le dixième groupe des frappes de Vespasien est une complète énigme, surtout pour son type de revers. En effet, celui-ci est sans équivalent sauf dans une rarissime émission de Caracalla pour Byblos (prieur 1307), certainement sans aucun rapport.
La frappe de se groupe se déroule dans les années 4 et 5 du règne, le graveur, d’une qualité exceptionnelle, n’est pas répertorié par ailleurs et sa technique de marque au compas le cercle de la légende, laissant une marque visible, n’est pas connue sur d’autres pièces de la période.
Il ne s’agit pas d’une émission commémorative sans contenu économique, puisque le nombre d’exemplaires connus n’est pas négligeable. Il vient concurrencer le groupe 3, seul à encore frapper dans ces années tardives, sans que l’on comprenne - sauf pour une question de qualité esthétique (rappelons que le groupe 3 est de l’école dite d’Alexandrie, donc d’une gravure médiocre) pourquoi il apparaît. Il y a certainement un motif à ce type si extraordinaire, qui ne sera pas repris ultérieurement, mais dont l’Histoire semble avoir - à notre connaissance - perdu le souvenir.
Le style du droit - extraordinaire - est tout à l’honneur de l’école hellénistique de gravure et on remarque, à la presque maigreur et au nez plus pincé de l’empereur, que celui-ci a bien vieilli depuis la prise de pouvoir : nous sommes loin des portraits stéréotypés de l’atelier de Rome !
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent vingt et un exemplaires sont maintenant répertoriés (variantes et indéterminés compris) dont en musées Paris (3), Berlin (2), Glasgow Hunterian Coin Collection, Berne, ANS (2), Copenhague, Jérusalem, Oxford, Fitzwilliam Museum (2), Yale, Vienne(2), Oslo, Tel Aviv Kadman Museum, Jerusalem Hebrew University.