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fme_587159 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, XVe législature, Marcel Capron

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, XVe législature, Marcel Capron SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2021)
Prix : 350.00 €
Type : Médaille parlementaire, XVe législature, Marcel Capron
Date : 1932
Nom de l'atelier/ville : 75 - Seine
Métal : argent
Diamètre : 50 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : PRUD’HOMME Georges-Henri (1873-1947)
Poids : 62,92 g.
Tranche : lisse + corne d’abondance ARGENT
Poinçon : corne d’abondance ARGENT
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Cette médaille présente de hauts reliefs et est recouverte d’une jolie patine grise hétérogène. Présence de quelques coups. La médaille est conservée dans un étui en cuir noir gaufré CHAMBRE DES DÉPUTÉS

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE - FRANÇAISE.
Description avers : Buste drapé de la République à gauche, tenant de sa main droite un faisceau de licteur auquel est accroché une couronne de laurier, son bras gauche reposant sur une table portant la signature G. PRVD’HOMME ; au-dessous un écu portant RF reposant sur des branches de laurier.

Revers


Titulature revers : CHAMBRE - DES DEPUTES // CAPRON / SEINE // LIBERTÉ. ÉGALITÉ. FRATERNITÉ.
Description revers : Torche reposant sur des lauriers traversant une bande sur laquelle est inscrite la devise de la République française ; au-dessous 19-32. Sur un cartouche est inscrit en reliefs en deux lignes CAPRON / SEINE.

Commentaire


Médaille attribuée en 1928 à Marcel, Albert Capron en tant que député de la Seine. Il naquit le 24 mars 1896 à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) et décéda le 28 septembre 1982 à Fréjus (Var). Son père était ouvrier et il fut ouvrier tourneur. En 1929 il devient maire d’Alfortville en tant que communiste. En 1935 il est réélu à cette fonction. En 1932 il se présenta aux législatives dans la 5e circonscription de Sceaux et fut élu au second tour avec 41% des vois. Cette médaille lui fut remise à l’occasion de ce mandat. Il fut réélu en 1936. En septembre 1939 le parti communiste est déclaré hors la loi par Daladier suite à l’approbation du pacte germano-soviétique. En octobre 1939 il est emprisonné pendant une dizaine de jours avec d’autres élus communistes. Suspendu de ses fonctions de maire d’Alfortville, il y sera rétabli en mai 1941 par le gouvernement de Vichy. Il mena campagne pour que les députés du PCF accordent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Arrêté le 12 septembre 1944 dans la Capitale, emprisonné à Drancy puis à la santé, il fut libéré en 1946. En avril 1948, la Chambre civique le condamna à la dégradation nationale à vie et ses biens furent confisqués. En août 1953, il bénéficia toutefois d’une amnistie.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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