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fme_586966 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, XIIIe législature, Chef adjoint au secrétariat général de la questure

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, XIIIe législature, Chef adjoint au secrétariat général de la questure SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2021)
Prix : 280.00 €
Type : Médaille parlementaire, XIIIe législature, Chef adjoint au secrétariat général de la questure
Date : 1924
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : argent
Titre en millième : 950 ‰
Diamètre : 50 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : PRUD’HOMME Georges-Henri (1873-1947)
Poids : 59,69 g.
Tranche : lisse + corne d’abondance 1ARGENT
Poinçon : corne 1ARGENT
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Cette médaille présente de hauts reliefs et est recouverte d’une légère patine grise de médaillier. Une légère usure sur certains hauts reliefs

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE - FRANÇAISE.
Description avers : Buste drapé et lauré de la République à gauche ; sur la tranche du buste G. PRVD’HOMME.

Revers


Titulature revers : CHAMBRE - DES DEPUTES // LIBERTE EGALITE FRATERNITE // ALFRED WOILLET / CHEF ADJOINT AU / SECRÉTAIRE GÉNÉRAL / DE LA QUESTURE.
Description revers : Drapeau de la République française reposant sur deux branches de laurier ; sur un phylactère la devise de la République, au-dessus un cartouche , portant le millésime 1924 sur lequel est inscrit en reliefs en quatre lignes.

Commentaire


Médaille attribuée en 1924 à Alfred Woillet en tant que chef-adjoint au secrétariat général de la questure de l’Assemblée nationale.
Parmi les fonctions qu’il exercera, on lui connaît les postes suivants : chef de bureau de l’Assemblée nationale, chef du personnel intérieur de l’Assemblée nationale, chef de division au secrétariat administratif de l’Assemblée nationale, chef de service de l’Assemblée nationale constituante et secrétaire général honoraire de la questure de l’Assemblée nationale.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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