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fme_584637 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, Louis Brindeau

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, Louis Brindeau TTB
220.00 €
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Type : Médaille parlementaire, Louis Brindeau
Date : 1906
Nom de l'atelier/ville : 76 - Seine-Maritime
Métal : argent
Diamètre : 49,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : F. VERNON
Poids : 61,53 g.
Tranche : lisse + corne d’abondance ARGENT
Poinçon : corne d’abondance ARGENT
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire anciennement nettoyé. Présence de coups et rayures

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE - FRANÇAISE.
Description avers : Buste de la République à droite, portant une couronne de laurier sur un bonnet de la liberté ; en bas à droite F. VERNON.

Revers


Titulature revers : CHAMBRE DES DEPUTES - 1906 // BRINDEAU / SEINE-INFERIEURE.
Description revers : Allégorie de la loi debout à gauche devant l’allégorie du suffrage universel, assise, tendant sa main droite devant un drapeau ; millésime à l’exergue sous la base d’un socle portant l’urne électorale gravé : SUFFRA / UNIVERSE, signé : F. VERNON.

Commentaire


Médaille attribuée en 1906 à Louis Brindeau, député de la Seine-Inférieure à l’occasion de la IXe législature. Il naquit le 21 décembre 1856 au Havre et décéda le 25 août 1936 dans le château de Cretot. Conseiller municipal du Havre en 1886, il fut élu maire du Havre le 9 novembre 1890 et réélu le 16 mai 1896. Il fut député de l’Assemblée nationale du 10 mars 1895-7 janvier 1912 puis sénateur de 1912 à 1936. En 1900 il devint directeur du Journal du Havre. Il était rattaché au groupe des Républicains progressistes dont il fut président de groupe auprès de la chambre.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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