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fme_633318 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, Chambre des députés, XIe législature

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, Chambre des députés, XIe législature TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2023)
Prix : 250.00 €
Type : Médaille parlementaire, Chambre des députés, XIe législature
Date : 1914
Nom de l'atelier/ville : 73 - Savoie
Métal : argent
Titre en millième : 950 ‰
Diamètre : 51 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : DESCHAMPS Léon (1860-1928)
Poids : 61,74 g.
Tranche : lisse + corne d’abondance 1ARGENT
Poinçon : corne 1ARGENT
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Cette médaille présente de hauts reliefs et est recouverte d’une légère patine grise de médaillier. Rayures devant le visage de la république. De petits chocs

Avers


Titulature avers : REPVBLIQUE - FRANÇAISE.
Description avers : Buste de la République à gauche, portant une couronne de laurier sur un bonnet de la liberté, tenant de sa main gauche un drapeau, de sa main droite une branche d’olivier reposant une table des droits ; en bas à gauche LEON / DESCHAMPS.

Revers


Titulature revers : CHAMBRE DES DEPUTES // 1914.
Description revers : Faisceau de licteur entouré de feuilles et chêne et de laurier, devant un cartouche reposant sur deux têtes de lion sur lequel est inscrit en deux lignes GIRARD MADOUX / AISNE.

Commentaire


Médaille attribuée en 1914 à Jean-Claude Girard Madoux, député de Savoie. Il naquit le 3 janvier 1882 à Chignin (Savoie) et décéda le 5 octobre 1929 à Chambéry (Savoie). Avocat de formation inscrit au barreau de Chambéry, il fut maire de Chignin de 1907 à 1929 et conseiller général du canton de Montmélian en 1910. Inscrit au groupe des partis républicain radical et radical socialiste. Il fut élu député de la Savoie en 1914 sous la XIe législature (26 avril 1914-7 décembre 1919). Il ne se représenta pas lors des élections législatives de 1919.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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