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fme_369980 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille de thèse de la faculté de médecine

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille de thèse de la faculté de médecine TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2017)
Prix : 140.00 €
Type : Médaille de thèse de la faculté de médecine
Date : 1888
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : bronze
Diamètre : 50,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BARRE Auguste (1811-1896)
Poids : 61 g.
Tranche : lisse + corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Superbe médaille avec de beaux reliefs et une patine brune avec des zones rougeâtres autour des reliefs

Avers


Titulature avers : AESCULAPIVS.
Description avers : Tête d’Esculape à gauche, un bandeau enroulé dans les cheveux.

Revers


Titulature revers : FACULTÉ DE MÉDECINE DE PARIS // À / LEJARS / MARIE. LOUIS. FÉLIX / NÉ LE 30 JANVIER 1863 / À UNVERRE / (EURE ET LOIR) / THESE / 1887-1888.
Description revers : Légende en huit lignes horizontales dans une couronne de chêne ; légende circulaire autour.

Commentaire


Félix Lejars (1863-1932), gendre de Lefort lui-même gendre de Malgaigne, était chirurgien des hôpitaux en 1899, il sera chef de service à Tenon et à Saint-Antoine, professeur en 1912, secrétaire général de la Société de Chirurgie de Paris de 1914 à 1919 et président en 1920.

Jean-Auguste Barre dit Auguste Barre (Paris, 25 septembre 1811 - Paris, 5 février 1896) est un sculpteur et médailleur français. Il est le 20e graveur général des monnaies.
Auguste Barre reçoit son premier apprentissage auprès de son père, le graveur en médailles Jacques-Jean Barre. Il perfectionne sa formation de sculpture auprès de Jean-Pierre Cortot, de modelage auprès de David d'Angers et suit l'enseignement du peintre Achille Devéria.
Exposant au Salon de 1831 à 1886, il remporte dans la section de sculpture une médaille de deuxième classe en 1834, de première classe en 1840, puis est nommé au grade de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur en 1852.
Sans avoir concouru pour le Prix de Rome, Barre peut toutefois poursuivre une importante carrière officielle. À partir de 1835, il crée des portraits dont le genre familier et intimiste sera ultérieurement repris par la photographie. Réalisant pour le roi Louis-Philippe Ier le gisant de sa mère la Duchesse d'Orléans pour la chapelle royale de Dreux, sa renommée va croissant sous le Second Empire. N'exécutant pas moins de vingt-six bustes de Napoléon III et de nombreuses effigies de l'impératrice Eugénie, il fut, dans les années 1850, grâce à son talent habile mais peu porté à la critique, le portraitiste favori de la cour impériale dont il exécute également des portraits en médailles.
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Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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