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fme_423624 - SECOND EMPIRE Médaille satyrique de Waterloo

SECOND EMPIRE Médaille satyrique de Waterloo TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2017)
Prix : 150.00 €
Type : Médaille satyrique de Waterloo
Date : 1858
Nom de l'atelier/ville : Belgique
Métal : bronze
Diamètre : 35,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : ROPS Félicien (1833-1898)
Poids : 20,5 g.
Tranche : lisse
Commentaires sur l'état de conservation :
Médaille en excellent état de conservation, avec une patine brune et de petits défauts en surface, dans les champs

Avers


Titulature avers : MÉDAILLE DE WATERLOO // DU DERNIER / DES / CHAUVINS - VOILA / TOUT CE / QUI RESTE..
Description avers : Napoléon manchot, borgne et à la jambe de bois s'aidant d'une canne ; légende autour.

Revers


Titulature revers : À SES COMPAGNONS DE RACLÉE SA DERNIÈRE PAROLE... SIGNÉ CAMBRONNE // REVERS / DE LA / MÉDAILLE // 15 JUIN 1858.
Description revers : Légende circulaire et en quatre lignes horizontales.

Commentaire


En 1858, soit un an après le décret instituant la médaille de Sainte-Hélène, Félicien Rops, artiste belge débutant sa carrière comme caricaturiste, clame dans ses premières œuvres sa révolte et sa protestation contre les désastres de son époque. Il crée alors en réponse une médaille de Waterloo satirique en bronze argenté pour critiquer les Belges arborant la médaille de Sainte-Hélène.

Félicien Rops (1833-1898), artiste belge, débuta sa carrière comme caricaturiste, clamant dans ses premières œuvres sa révolte et sa protestation contre les désastres de son époque. Sa gravure intitulée La médaille de Waterloo a inspiré cette médaille..

Historique


SECOND EMPIRE

(02/12/1852-04/09/1870)

Proclamé empereur sous le nom de Napoléon III, Louis Napoléon fait son entrée solennelle à Paris le 2 décembre 1852. Il épouse Eugénie Marie de Montijo, aristocrate espagnole, en janvier 1853. Son règne peut se diviser en trois périodes : l'Empire autoritaire jusqu'en 1860 ; l'Empire libéral de 1860 à 1870 puis l'Empire parlementaire en 1870. Durant l'Empire autoritaire, Napoléon III exerce son pouvoir sans partage, contrôle la presse tandis que les journaux pratiquent l'autocensure pour éviter leur suppression. Les préfets exercent une puissance illimitée dans les départements, les maires, les fonctionnaires sont nommés par le gouvernement. Comme sous le Premier Empire, l'Éducation et l'Université sont surveillées. Maintenant les grands principes de la révolution, la souveraineté du peuple est continuée grâce à la consultation par plébiscite. Sur le plan économique, l'essor est important, l'industrialisation se développe ainsi que les organismes de crédit et les grands magasins. Le prestige militaire est accru par la guerre de Crimée qui permet à la France de jouer un rôle international. L'attentat d'Orsini (janvier 1858) n'empêche nullement la France d'intervenir en Italie pour faire triompher le principe des nationalités et permet le rattachement de Nice et de la Savoie par le traité de Turin (mars 1860). Dès 1860, l'Empire évolue vers plus de libertés : traité libre-échangiste de commerce avec l'Angleterre, apparition d'une faible opposition dans le Corps législatif, octroi du droit de grève (1864), libéralisation de la presse (1868). Sur le plan international, la France acquiert la Nouvelle-Calédonie, la Cochinchine et encourage le creusement du canal de Suez par Ferdinand de Lesseps. Au Mexique, le soutien à Maximilien et à l'Autriche est toutefois un échec. Les élections de 1869 sont très mauvaises pour le régime et l'opposition obtient 45 % des voix. Le régime évolue alors vers un Empire parlementaire en appelant Émile Ollivier, chef du parti orléaniste et libéral, au pouvoir. Après Sadowa en 1866 où la Prusse écrase l'Autriche, l'affaire du trône d'Espagne et de la dépêche d'Ems entraînent la guerre qui est déclarée le 19 juillet 1870. Accumulant les revers, l'armée française est encerclée dans Metz puis Napoléon III, malade, capitule à Sedan le 2 septembre. Aussitôt la nouvelle connue, la déchéance de l'Empire est annoncée par Gambetta puis la République est proclamée le 4 septembre. Napoléon III est alors emmené en captivité en Hesse puis part dans le Kent où il meurt en 1873.

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