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bpv_308902 - PHILIPPE II Tétradrachme syro-phénicien

PHILIPPE II Tétradrachme syro-phénicien SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2016)
Prix : 190.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 245
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : billon
Diamètre : 28,00 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 12,83 g.
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui provient des plateaux d’un marchand anglais ambulant en novembre 1995, est le 0345A_015 de la base TSP

Avers


Description avers : Buste tête nue drapé à droite, vu de trois quarts arrière.
Légende avers : MAR IOULI FILIPPOS KESAR.
Traduction avers : (Marcus Julius Philippus césar).

Revers


Titulature revers : S|C À L’EXERGUE.
Description revers : Aigle debout à droite, les ailes déployées, tête et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec, posé sur une palme tige à droite.
Légende revers : DHMARC - EX OUSIAS UPATOA.
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la première fois / avec l’accord du Sénat).

Commentaire


Les frappes de Philippe II datées du premier consulat, comme celles d’Otacilie Sévère d’ailleurs, portent les titres de Philippe Père. Elles se distinguent entre elles par différents aigles de revers et un portrait à droite ou à gauche.
Dans le Prieur, des erreurs d’illustrations se sont produites sur cette série : le type 345A est illustré sous le type 346.
Par ailleurs la remarque de Richard McAlee concernant la description erronée des Philippe II de ce groupe comme étant cuirassés est parfaitement valide et la description est inexacte dans le Prieur. On constate en effet que l’épaule du César est dépourvue de ptéryges et qu’il n’y a donc pas de cuirasse sous le drapé.
Après les frappes de l’atelier de Rome au MONVRB, les émissions de Philippe sont réorganisées à Antioche, le SC conservé et l’aigle est posé sur une palme. Le point essentiel est qu’elle sera présente jusqu’aux frappes du troisième consulat (il n’y a pas de frappes du deuxième consulat) puis reviendra pour toutes les émissions de Trajan Dèce avant de disparaître définitivement avec les frappes de Trébonien Galle et la fin des émissions de tétradrachmes.
La palme est un attribut monétaire récurrent à Antioche, soit dans le champ, soit sous les pattes de l’aigle du revers. A-t-elle toujours la même signification ? Impossible de le savoir. Théoriquement, la palme est le corollaire d’une onction, d’une fête, une décoration religieuse largement utilisée (voir la scène de l’arrivée du Christ à Jérusalem), et probablement, comme l’aigle, un symbole religieux œcuménique, destiné à être compris et accepté par tous les habitants de la région.
Le retour du SC, disparu des revers entre 242 et 244, après avoir remplacé à Antioche le Delta Eta apparu en 215, et jamais vu dans un autre atelier officiel, est confirmé. Si nous suivons la logique développée pour ces émissions, il faut croire que ces frappes de Philippe ont reçu l’assentiment (au moins) et le financement (au plus) du sénat d’Antioche. Une gigantesque rançon ayant été payée aux Perses pour abréger la guerre, le propre frère de Philippe étant gouverneur de Syrie, sa propre famille en étant originaire, on peut au moins penser que le Sénat regagna de son importance de l’époque des Sévères. La réputation de Priscus étant de pressurer la population - au point de susciter l’usurpateur Jotapian - on peut aussi penser que le produit de ces spoliations servit à frapper des tétradrachmes au portrait et donc à la gloire de l’Empereur.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trente-deux exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées Paris, Jerusalem, British Museum, Berlin, Yale (2 ex Doura) et Gaziantep.

Historique


PHILIPPE II

(05/244-09/249)

César

Fils de Philippe l'Arabe et d'Otacilia Sévéra, Philippe II est nommé césar peu après l'accession de son père, qui lui décerne le titre de prince de la jeunesse .

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