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lM64 - Montenegro 2003, Manuale del colle ionista di monete italiane con valutazione e gradi di rarità MONTENEGRO Eupremio

Montenegro 2003, Manuale del colle
ionista di monete italiane con valutazione e gradi di rarità MONTENEGRO Eupremio
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet
Prix : 20.00 €
Auteur : MONTENEGRO Eupremio
Editeur : MONTENEGRO Eupremio
Langue : italien
Caractéristiques : Turin 2003, broché, 11,8x17, 830 pages,
Poids : 770 g.

Commentaire


Au XVIIe siècle, l'Italie est un pays éclaté entre plusieurs royaumes, principautés et républiques qui ne fera son unité qu'en 1860. Le "Montenegro" permet au collectionneur de mieux comprendre cette numismatique complexe et d'en apprécier la diversité..

Article


MONTENEGRO 2003 - Manuale del Collectionnista di Monete italiane, 20,66 €, Turin 2003, 17x12 cm, 830 pages, complètement illustré en noir et blanc, disponible auprès de l'auteur eupremio.montenegro@tin.it et à la librairie de CGF, 36, rue Vivienne, 75002, Paris / http://www.cgb.fr/librairie/index.html avec 3 € de frais de port.

Il est bien temps, en ces temps d'euro et d'Europe, de nous pencher sérieusement sur les livres numismatiques de référence de nos voisins immédiats : nous ne pouvons décemment plus nous réfugier derrière le World Coins, ses cotes en dollars parfois fantaisistes et son manque de précision. La dernière livraison du Montenegro va nous permettre d'approcher la manière dont nos amis italiens sont organisés et comment se présente leur " FRANC ".

Point essentiel, leur livre est très bon marché : 830 pages, pour 20,66 € (40.000 lires), c'est une masse d'informations pour un prix particulièrement bas et tout a été fait dans ce sens : la couverture est souple, les illustrations en noir et blanc de qualité parfois discutable, la publicité est au début et à la fin de l'ouvrage, en quatrième de couverture et même sur le dos du livre (Un lecteur non initié pourrait même croire que l'ouvrage s'appelle ABAFIL ! Et non, c'est simplement une publicité pour un fabricant italien de fournitures numismatiques…) Ceci peut surprendre à première vue mais ce pari du prix de vente très bas n'est-il pas le meilleur moyen de faire venir de nouveaux collectionneurs vers notre passion ? (On remarquera toutefois que l'essentiel n'a pas été sacrifié, la reliure est en cahiers cousus, votre Montenegro ne perdra donc pas ses pages à la consultation, comme certaines réimpressions bâclées sur les monnaies gauloises, et le papier très agréable et suffisamment épais).

Pour le contenu, il est très riche non seulement dans le détail mais encore dans les sujets traités. Nous ne devrions pas oublier que si la France avait déjà grosso modo sa forme actuelle il y a cinq siècles, lors du rattachement de la Bretagne à la couronne, il n'en est pas de même pour la plupart de nos voisins, nations d'unification très récente. La Belgique, en 1831, l'Allemagne, en 1871, et l'Italie, en 1860 peuvent donc avoir une numismatique multiple si l'auteur souhaite remonter dans le temps.
Conséquence donc de l'histoire de l'Italie, le Montenegro vous présente :
- les monnaies du Piémont (1797/1801) dont celles de la République Subalpine et de Napoléon (1799/1814) que les numismates français connaissent bien (certains exemplaires illustrés sont de qualité remarquable et ne dépareraient pas la Collection Idéale.)
- les monnaies de Ligurie, de l'atelier de Gênes, de 1778 à 1814 en passant par les frappes de Napoléon, de Marie-Thérèse d'Autriche et de la République Ligure.
- Les monnaies de la Lombardie sous la domination autrichienne (1778/1800), le Duché de Mantoue, toujours sous domination autrichienne, suivi de la République Cisalpine, puis, de nouveau bien connues des amateurs français, des frappes italiennes de Napoléon à l'atelier de Milan. Les types et variétés sont précisés quoique l'on puisse regretter l'absence d'agrandissement ou de schémas pour les pointes " sagomati " ou " aguzzi ". Après la défaite, les séries autrichiennes reviennent, toujours à l'atelier de Milan, interrompues par les frappes de l'éphémère République Lombarde de 1848.
- Les monnaies de Venise avec les derniers sequins frappés sous François II de Habsbourg, suivies des monnaies de types autrichiens de 1798 à 1805, puis des frappes de Napoléon pour l'atelier de Venise, y compris les obsidionales de Zara, Palma-nova et Cattaro. Conséquence de la défaite française, retour aux monnaies autrichiennes de l'atelier de Venise, interrompues par les frappes de la République de Venise ; remarquons à ce propos que lombarde ou vénitienne, ces républiques suivent le standard de l'Union latine, donc identique aux monnaies françaises et non le standard autrichien.
Suivent de nombreuses principautés où le lecteur français retrouvera entre autres les monnaies familières de Marie-Louise, à Parme…
- Assez bizarrement, géographie oblige, s'intercale alors les monnaies de San Marin qui se poursuivent jusqu'à nos jours et à l'euro, ainsi placées car frappées à l'atelier de Rome.
- L'atelier de Rome se présente d'une manière assez confuse pour qui n'est pas familier de l'histoire italienne avec tout d'abord la République Romaine, 1798/1799, les occupations autrichiennes et françaises, les États pontificaux de 1800 à 1848, la République Romaine de 1849, retour aux frappes pontificales de 1849 à l'euro.
- Les monnaies du Grand Duché de Toscane sont présentée de 1765 à 1859, suivies d'Elise Bonaparte à Lucques et Piombino.
- Naples commence par Charles de Bourbon (1734/1759) et ses successeurs puis l'éphémère République Napolitaine suivie des frappes de " Gioacchino Murat ". Enfin retour des Bourbons jusqu'à 1859.
- La Sicile, de Charles III Habsbourg (1720/1734) à Ferdinand II (1834/1859)
L'ouvrage se termine par les médailles papales annuelles et par les monnaies de l'Ordre de Malte, dont l'auteur est chevalier, de 1961 à nos jours.

Si nous avons présenté l'ouvrage dans cet ordre, afin de retrouver un minimum d'ordre chronologique, il commence en réalité et tout à fait logiquement du point de vue du collectionneur transalpin, par le " noyau dur " de la numismatique italienne, les monnaies de Sardaigne (1814/1861) puis par le Royaume d'Italie, de 1861 à 1943. Les monnaies " coloniales ", Erythrée, Somalie, Albanie, s'intercalent alors, avant la République italienne.
Celle-ci est traitée avec un grand luxe de détails, les commémoratives inclues dans le corps des émissions générales.
Bref, ces huit cent pages sont bien remplies et vous aideront à mieux collectionner les monnaies de notre " sœur latine " !

Michel Prieur




Chaque fois que l'auteur en a l'occasion, il donne les référence croisées aux grands ouvragés spécialisés de numismatique italienne comme le Pagani ou le Crippa. Toujours, il donne une coefficient de rareté, ou plus exactement " la difficulté à trouver la pièce " information complémentaire utile car le prix ne définit pas toujours la rareté : une monnaie en or cotée 200 euro pourra être très commune, alors qu'une pièce en cuivre de la même cote sera très rare.
La langue italienne utilisée par l'ouvrage n'est pas vraiment un problème pour les descriptions, en aucun cas plus que l'anglais dans le World Coins….
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