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v16_1153 - LOUIS XIV LE GRAND ou LE ROI SOLEIL L. de Machault, pour Sainte-Madeleine en la cité 1710

LOUIS XIV LE GRAND ou LE ROI SOLEIL L. de Machault, pour Sainte-Madeleine en la cité TTB+
MONNAIES 16 (2002)
Prix de départ : 135.00 €
Estimation : 230.00 €
Prix réalisé : 135.00 €
Type : L. de Machault, pour Sainte-Madeleine en la cité
Date : 1710
Métal : argent
Diamètre : 28,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 7,37 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Ce jeton est frappé sur un flan large et régulier laissant apparaître l’essentiel des grènetis extérieurs. Les reliefs sont nets et du brillant de frappe est encore présent autour des reliefs. On doit noter d’infimes petits chocs dans les champs
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : LUDOVICUS. - MAGNUS REX..
Description avers : Tête de Louis XIV à droite [n° 246], au-dessous signature TB en monogramme.
Traduction avers : (Louis le Grand roi).

Revers


Titulature revers : FAC IN MEI MEMORIAM 1710.
Description revers : La Cène et, à l'exergue petit écusson aux armes de Machault et millésime 17 - 10.
Traduction revers : (Fais le en mémoire de moi).

Commentaire


Louis Charles de Machault et Françoise Milon (1687-1720) est connu par les documents d’archives suivants, voir http://www.cg78.fr/archives/thoiry/inventaire/notices/serie12.htm
Diplôme de bachelier en droits 4/08/1687, de licencié 5/04/1688. Brevet d' avocat 6/05/1688. Provisions de Conseiller au Grand-Conseil 30/12/1690. Provisions de Maître des Requêtes 1/02/1694. Contrat de mariage de L.C. de Machault avec Françoise Milon 18/02/1700 (2 ex), et extrait de mariage 19/02/1700. Nombreuses constitutions.
Commission pour les affaires des gabelles, cinq grosses fermes, aides et domaines 25/11/1702. Commission pour le jugement des prises 28/12/1707. Comn pour la recherche des usurpateurs des titres de noblesse 24/09/1709. Commission pour le jugement des affaires de la maison de Gesvres 10/12/1709. Commission pour les affaires de chancellerie, librairie et imprimerie 7/04/1710. Commission au bureau des affaires de chancellerie, librairie et imprimerie 12/07/1714. Testament de Françoise Milon 25/02/1716.
Commission au bureau pour l' examen de la conduite de Hatzel, sindic de Strasbourg 25/07/1717. Brevet d' assurance de 150.000 £ sur sa charge de lieutenant général de police 8/02/1718. Vente de son office de maître des requêtes à Mr de Vatan 16/12/1718. Inventaire après décès de Françoise Milon 15/04/1720 (livre folioté 1-216, et 1 ex. broché folioté 1-62). Commission pour juger en dernier ressort les procès et comptes entre la Cie de la Chine et ses actionnaires 27/08/1720. Lettres de Cer d' état semestre 4/12/1720. Commission pour l' examen des affaires des fermes des gabelles et cinq grosses fermes, tailles et autres affaires de finance 4/12/1720.

Historique


LOUIS XIV LE GRAND ou LE ROI SOLEIL

(14/05/1643-1/09/1715)

Le règne de Louis XIV est le plus long et le plus glorieux de l'histoire de France. Fils de Louis XIII et d'Anne d'Autriche, né le 5 septembre 1638, le troisième roi Bourbon monta sur le trône en 1643 et y demeura pendant soixante-treize années. Il mourut le 1er septembre 1715, âgé de soixante-dix-sept ans. Entre 1643 et 1661, sous la régence d'Anne d'Autriche et le ministère du cardinal Mazarin, l'absolutisme se construit dans le combat : lutte intérieure contre la Fronde, lutte extérieure contre l'Espagne. Le règne personnel de Louis XIV commence en 1661, lorsque le jeune roi décida de " gouverner par lui-même ". La monarchie absolue atteint alors son apogée, le roi étant entourée d'une équipe de ministres exceptionnels : Le Tellier, Louvois, Colbert, Seignelay. Cette période faste prend fin au cours des années 1680, avec les premiers revers, la révocation de l'édit de Nantes (1685), la fin des grands succès extérieurs et la disparition progressive de l'entourage des premières années (Colbert meurt en 1683, Le Tellier en 1685, Seignelay en 1690, Louvois en 1691). La troisième et dernière partie du règne, entre 1685 et 1715, est plus difficile. Le roi vieillissant ne retrouve pas de collaborateurs semblables. Glorieux, ce règne fut d'abord un règne guerrier. Jamais la France ne connut autant de guerres : guerre de Trente Ans, achevée avec l'Empire en 1648, avec l'Espagne seulement en 1659, guerre de Dévolution (1667-1668), guerre de Hollande (1672-1678), guerre avec l'Espagne (1684), guerre de la ligue d'Augsbourg (1688-1697), guerre de Succession d'Espagne (1701-1713). Jamais elle ne connut plus de victoires et plus de conquêtes : en 1648, les traités de Westphalie lui donnaient l'Alsace, en 1659, la paix des Pyrénées l'Artois et le Roussillon ; en 1668, par la paix d'Aix-la-Chapelle, elle gagnait la Flandre ; en 1678, par le traité de Nimègue, la Franche-Comté. En 1681, le roi annexait Strasbourg. Les décennies suivantes furent moins heureuses : en 1697 (traité de Ryswick), la France céda Luxembourg ; en 1713 et 1714 (traités d'Utrecht et de Rastadt), elle abandonna l'Acadie, prélude à la perte de l'Amérique, cinquante ans plus tard. Le règne de Louis XIV correspond donc assez exactement à l'âge de la prépondérance française en Europe : la France a supplanté l'Espagne ; elle sera bientôt supplantée par l'Angleterre, qui détient l'empire des mers et les étendues du Nouveau Monde. À la gloire du roi victorieux et conquérant s'ajoute la gloire du roi administrateur, législateur, protecteur des arts et des lettres. Louis XIV et ses ministres ont donné sa perfection à la construction monarchique : la législation est réformée, la noblesse soumise, les provinces domptées, l'hérésie renversée, artistes et écrivains se mettent au service du pouvoir royal. Lex una sub uno sole : " une seule loi sous un seul soleil " : tout doit tourner autour de l'astre-maître. L'Europe entière ressent l'attraction et le prestige de Versailles. La réalité est sans doute moins brillante que ce programme flatteur : l'administration royale demeure trop peu nombreuse pour encadrer réellement le royaume le plus vaste et le plus peuplé de l'Europe ; les particularismes résistent ; les protestants partent enrichir les ennemis de la France. Il n'en reste pas moins que c'est l'image du roi de gloire qui s'est imposée dans les mémoires, telle que Louis XIV l'avait décidée et voulue. Là réside le vrai triomphe de ce prince : pour la France et pour l'Europe, pour le siècle suivant et pour les siècles à venir, pour les contemporains comme pour la postérité, il fut et demeure le Roi par excellence. Monnaies et médailles, qui nous restituent le profil jupitérien du grand monarque, participent de cette volonté et de cette réussite. Louis XIV leur porta une attention particulière : le Grand Siècle est aussi un grand siècle de la numismatique.

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