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fjt_072850 - CORPORATIONS Jeton Ar 29, marchands-toiliers n.d.

CORPORATIONS Jeton Ar 29, marchands-toiliers TB
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2014)
Prix : 145.00 €
Type : Jeton Ar 29, marchands-toiliers
Date : n.d.
Métal : argent
Diamètre : 29,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 8,39 g.
Tranche : cannelée
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
De petits chocs au droit comme sur la tranche. Usure de circulation assez importante. Patine grise
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : LUD. XV. REX CHRISTIANISS..
Description avers : Tête laurée à droite de Louis XV [n° 333] ; au-dessous signature R. Filius.
Traduction avers : (Louis XV roi très chrétien).

Revers


Titulature revers : ETABLISSEMENT D. MARCHANDS TOILLIERS D. ROUEN L'AN 1100.
Description revers : Saint Romain faisant un miracle. Debout à gauche, il étend la main gauche sur le livre des Évangiles soutenu par un jeune diacre, et de la droite il chasse le diable du sein de la Province couchée, soutenue par un guerrier casqué. À l'exergue, les armes de France et de Rouen couronnées entre deux navettes.

Commentaire


Exceptionnelle représentation du diable et d’une scène d'exorcisme. Pour l’Église et malgré la résurrection du Christ, l’esprit du mal existe toujours et peut s’emparer de l’esprit de quelqu’un pour le posséder. Cette possession apparaît dans les sectes apocalyptiques juives peu avant le Christ et on en rencontre de nombreux exemples dans le Nouveau Testament. La possession par le diable se rencontre essentiellement dans le christianisme. À l’aide de prières et de rites, l’exorcisme va chasser l’esprit du mal d’une personne possédée. Le rituel actuel, très codifié, date du XVIIe siècle “Exorciso te, immundissime spiritus, omnis incursio adversarii, omne phantasma, omnis legio, in nomine Domini nostri Jesus Christi, eradicare, et effugare ab hoc plasmate dei”.

Historique


CORPORATIONS

À Rome, les groupements d'artisans existaient déjà : formant un collège placé sous la protection d'une divinité, avec une maison et une caisse communes. Dans l'Europe médiévale, sans doute à partir des confréries religieuses, se formèrent des groupements économiques entre marchands appelées hanse ou ghilde. Avec le développement des échanges, les artisans s'organisèrent en corps ou communautés de métier qui groupaient tous ceux qui exercaient la même profession : maîtres, compagnons ou apprentis. Pour entrer dans le corps, il fallait "jurer" le métier. À côté, existaient des métiers libres qui pouvaient être exercés par tous. Chaque corps était dirigé par une direction collégiale chargée de faire respecter les règlements du métier, de protéger le métier de la concurrence et de diriger la société de secours mutuel. À la fin du XVIIe siècle, le roi se mit à vendre comme offices héréditaires les fonctions de jurés et de syndics de corporation ce qui entraina de graves difficultés financières à un moment où les corporations ne répondaient de surcroît plus aux exigences économiques nouvelles de développement de l'industrie et de concentration des entreprises. C'est d'ailleurs en Angleterre que les corporations disparurent spontanément en raison de la révolution industrielle. Les corporations seront supprimées en France en 1791 par l'Assemblée constituante.

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