fme_937843 - CINQUIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Sainte Lucie de Sicile
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Type : Médaille, Sainte Lucie de Sicile
Date : 1966
Nom de l'atelier/ville : Monnaie de Paris
Métal : bronze
Diamètre : 67,50 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BARREAULT Jean-Claude (1933-2010)
Poids : 148,77 g.
Tranche : lisse + 1966 +corne BRONZE
Poinçon : corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine hétérogène avec des traces d’usure, coups et rayures. Présence de quelques taches d’oxydation, notamment sur le revers
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : SAINTE LUCIE - DE SICILE.
Description avers : Sainte Lucie de Sicile, les mains liées derrière le dos, va être livrée au bûcher.
Revers
Titulature revers : ANÉPIGRAPHE.
Description revers : Sa légende relate un fait miraculeux dont elle fut l’objets : garrottée et traînée par des boeufs, ses bourreaux ne purent la faire changer de place. Signé : JC BARREAULT.
Commentaire
Selon une longue tradition hagiographique rapportée notamment par Jacques de Voragine dans la Légende dorée, Lucie serait née à Syracuse vers la fin du IIIe siècle, dans une riche famille patricienne. Elle se détourna cependant du mariage et des biens du monde et décida de consacrer sa virginité à Dieu, à l’exemple de sainte Agathe, vierge et martyre vénérée d’une autre ville de Sicile, Catane. Un soupirant éconduit la dénonça comme chrétienne aux autorités romaines locales, qui la condamnèrent à être enfermée dans un lupanar et réduite à la débauche. Selon la légende, cet ordre fut contrarié par une intervention divine : le Saint-Esprit aurait rendu le corps de Lucie totalement pétrifié et personne ne serait parvenu à la transporter. La jeune femme aurait alors été condamnée au bûcher, mais les flammes ne l’auraient pas dévorée. Elle eut finalement le cou transpercé d’une épée et mourut en martyre en 304, à Syracuse..