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fjt_0686 - BRETAGNE (ÉTATS DE...) CHAMBRE DES COMPTES DE BRETAGNE 1647

BRETAGNE (ÉTATS DE...)  CHAMBRE DES COMPTES DE BRETAGNE TTB
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2011)
Prix : 120.00 €
Type : CHAMBRE DES COMPTES DE BRETAGNE
Date : 1647
Métal : cuivre rouge
Diamètre : 28 mm
Axe des coins : 6 h.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R1
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : REGIIS RATIONIBVS IVDICANDIS AD ARMOR.
Description avers : La Justice debout de face, écrasant un dragon.
Traduction avers : Les comptes du Roi doivent être jugés pour le bien de la Bretagne.

Revers


Titulature revers : IVSTIS SPES PACIS IN ARMIS 1647.
Description revers : La Paix ou la France assise à gch. sur des armes,tenant une branche de laurier et une corne d'abondance.
Traduction revers : L'espoir de Paix repose sur les armes.

Commentaire


La chambre des comptes de Bretagne est installée à Nantes où elle forme une survivance dans un fief réuni au domaine royal. Comme les autres chambres des comptes du royaume, elle fonctionne avec des comptables qui transmettent leurs comptes au procureur général. Ce dernier les présentaient au Grand bureau de la chambre des comptes où siégeaient des auditeurs et des correcteurs. Enfin, les maîtres jugeaient les comptes en définitif. Dans la réalité, les chambres des comptes provinciales n'étaient d'aucune utilité pour la comptabilité publique et leur rôle consistait à apurer les comptes envoyés par le Conseil du roi sans autre examen.
Ce jeton fait référence aux préliminaires de la Paix de Munster
qui confirme la France dans la possession des Trois-Évêchés de Metz, Toul et Verdun annexés de fait depuis un siècle.
La maison d'Autriche lui cède tous les droits qu'elle possède sur l'Alsace, c'est-à-dire les landgraviats d'Alsace ;
Le Sundgau, comprenant : le comté de Ferrette ; les seigneuries dites médiatisées, à savoir : les seigneuries des Reinach (Montjoie et Hattstatt), des Ribeaupierre (Ribauvillé, Zellenberg, Guémar, Wihr-au-Val, Orbey, la moitié de Sainte-Marie-aux-Mines et Heiteren), de Bollwiller et d'Issenheim ; les terres dites engagées, à savoir : la seigneurie de Hohandsberg, des Schendi ; celle de Hokœnigsbourg et le val de Villé ; la place-forte de Brisach, sur la rive droite du Rhin, et ses dépendances : Hochstetten, Niederrimsingen, Hartheim et Achkarren ainsi que, sur la rive gauche, Biesheim ; Philippsburg ; les droits de bailli sur dix villes de l'empire en Alsace sans Strasbourg ni Mulhouse.
La France annexe la forteresse de Pignerol, dans le Piémont, et Moyenvic, en Lorraine.
De nombreux princes allemands conservent des fiefs en Alsace avant son rattachement à la France. Le traité stipule que leurs possessions ne dépendent pas du droit français mais de celui du Saint Empire romain germanique.
Avec le traité de Münster, la France atteint son but qui est d'agrandir durablement le royaume. L'empereur perd le droit de mener la politique extérieure de l'Empire. Celle-ci est désormais soumis à l'accord du Reichstag. Pour plus de précisions, voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_M%C3%BCnster.

Historique


BRETAGNE (ÉTATS DE...)

La Bretagne fut, de toutes les provinces françaises, celle où la monarchie respecta le mieux les privilèges et particularismes locaux. Son union ne datait que de 1532 et ses États étaient les plus turbulents du royaume. Leur accord était nécessaire pour toute levée de deniers et l'exécution de tous les édits même souverains. Ils se tenaient tous les deux ans. Les trois ordres y étaient représentés avec des évêques, des abbés, des représentants des villes et surtout de nombreux nobles (six à sept cents) qui imposaient en général leur volonté aux autres, bien que le vote se fit par ordre. Les nobles et hobereaux formaient ce que l'on appelait le "bastion", tyrannisant le reste de l'assemblée et étaient surtout attirés par les fêtes et les repas. La principale ressource du budget provincial était fournie par les "devoirs", impôt sur les boissons très productif mais aussi le fouage ou taille sur le "feu". Malgré ces revenus, l'administration des États de Bretagne était néanmoins coûteuse et à la veille de la Révolution, les États sont endettés de cinquante millions de livres. Les États ont fabriqué environ 150 jetons différents, destinés à être offerts aux membres de son administration à titre de gratification : 100 pour chaque président, 50 pour chaque vérificateur, etc..

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