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v23_0916 - BANASSAC (BANNACIACO) - Lozère Triens, monétaire ELAFIVS

BANASSAC (BANNACIACO) - Lozère Triens, monétaire ELAFIVS SUP
MONNAIES 23 (2004)
Prix de départ : 2 000.00 €
Estimation : 3 500.00 €
Prix réalisé : 4 000.00 €
Nombres d'offres : 9
Offre maximum : 4 000.00 €
Type : Triens, monétaire ELAFIVS
Date : (VIIe siècle)
Nom de l'atelier/ville : Banassac
Métal : or
Diamètre : 12 mm
Axe des coins : 9 h.
Poids : 1,09 g.
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Belle monnaie, avec une frappe vigoureuse. Droit particulièrement bien centré, mais revers sur flan court
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire aurait été acheté en avril 1941. Il provient de la collection Ponton d’Amécourt

Avers


Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Tête barbare diadémée, à droite ; diadème très saillant à la tranche perlée ; calotte et bouton occipital ; devant le profil, rameau renversé à trois baies.

Revers


Titulature revers : [...]VS ET EIAC[...] RÉTROGRADE.
Description revers : Calice à deux anses, supportant un T renversé.

Commentaire


Ce triens est celui qui illustre le Belfort, n° 668. La plupart des autres exemplaires ont la légende ELAFIVS MONETA. Le sens de notre légende de revers ne semble pas avoir été compris.
La description du Belfort donne la légende décomposée en ...VS ET EIAT... ; il pourrait s’agir d’une association de deux monétaires, dont ELAFIVS ? Dans la série de triens du Belfort, seul celui-ci a la légende du revers rétrograde. Si seules les lettres étaient rétrogrades, et non le sens de lecture, la légende ...CALETESV... pourrait laisser un doute sur l’attribution au monétaire ELAFIVS. Certains triens avec le nom de monétaire au revers ont la légende BAN à l’exergue, pour BANASSAC.

Historique


BANASSAC (BANNACIACO) - Lozère

(VIIe siècle)

Durant les trois premiers siècles de notre ère Banassac, connu sous le nom de Banaciacum, est la deuxième ville du Gévaudan après Javols (Gabalum). Elle s’étend sur l’emplacement actuel du village, tout au long des rives de l’Urugne jusqu’au sabot de Malepeyre.
Sa prospérité est due à la fabrique de poteries sigillées. Les ateliers de poterie étaient situés sur les rives de l’Urugne. Leur implantation est facilitée par la présence sur place d’une argile de bonne qualité, la proximité d’un cours d’eau, du bois de chauffe pour les fours et le voisinage d’un axe de communication reliant Millau à Javols.
Banassac est à nouveau célèbre au Moyen Age grâce à ses ateliers monétaires qui en font un des centres les plus actifs du Gévaudan aux VIe et VIIe s. Elle fut la ville où l’on frappa le plus grand nombre de monnaies d’or, sous et triens ; certaines frappées aux effigies de Childebert II ou Charibert II rois d’Aquitaine et d’Austrasie.
Selon certains, le dixième des monnaies d'or mérovingiennes conservées a été fabriqué à Banassac. Le motif récurrent de Banassac est un vase, peut-être vestige d'une tradition potière....

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