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bmv_472297 - BANASSAC (BANNACIACO) - Lozère Triens, ELAFIVS monétaire

BANASSAC (BANNACIACO) - Lozère Triens, ELAFIVS monétaire TTB/TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2019)
Prix : 4 500.00 €
Type : Triens, ELAFIVS monétaire
Date : c. 620-640
Nom de l'atelier/ville : Banassac (48)
Métal : or
Diamètre : 12 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 1,32 g.
Degré de rareté : R2
Officine : OR6
Commentaires sur l'état de conservation :
Très rare monnaie, avec un superbe revers de frappe vigoureuse mais un peu décentrée. Avers complet mais de frappe très trefflée
Pedigree :
Cet exemplaire provient de la collection Raymond D. (1948-2017). C’est le n° 84 de la vente BURGAN du 23 décembre 1991 (17.000 fr). C’est l’exemplaire de la collection Ponton d’Amécourt, illustrant le Belfort pour les n° 652 et 654. Il a été publié par Robert en 1879, p. 64, n° 5, pl. IX, n° 28 et en 1883 par Ponton d’Amécourt dans les Monnaies du Gévaudan, pl. II, n° 4 et 6. Analysé par A. Pol, ce triens CMM 12201 est titré à 79% d’or.

Avers


Titulature avers : PAX.
Description avers : Tête laurée à droite, le cou non perlé ; légende en 3 lettres devant le visage et une sorte de couronne végétale autour.

Revers


Titulature revers : ELAFIVS MONET.
Description revers : Calice à deux anses, surmonté d’une croisette ; légende autour avec une sorte de couronne végétale autour.

Commentaire


Pour ce type 12-2B 10, avec la légende PAX au droit, seulement trois exemplaires sont recensés ; le Belfort 652 = 654 (cet exemplaire), le n° 74 de la vente Weil d’avril 1991, et le n° 84 de la vente Burgan de décembre 1991.
Ce type pourrait être à rapprocher des émission de Caribert II (629-632), le demi frère du roi Dagobert Ier..

Historique


BANASSAC (BANNACIACO) - Lozère

(VIIe siècle)

Durant les trois premiers siècles de notre ère Banassac, connu sous le nom de Banaciacum, est la deuxième ville du Gévaudan après Javols (Gabalum). Elle s’étend sur l’emplacement actuel du village, tout au long des rives de l’Urugne jusqu’au sabot de Malepeyre.
Sa prospérité est due à la fabrique de poteries sigillées. Les ateliers de poterie étaient situés sur les rives de l’Urugne. Leur implantation est facilitée par la présence sur place d’une argile de bonne qualité, la proximité d’un cours d’eau, du bois de chauffe pour les fours et le voisinage d’un axe de communication reliant Millau à Javols.
Banassac est à nouveau célèbre au Moyen Age grâce à ses ateliers monétaires qui en font un des centres les plus actifs du Gévaudan aux VIe et VIIe s. Elle fut la ville où l’on frappa le plus grand nombre de monnaies d’or, sous et triens ; certaines frappées aux effigies de Childebert II ou Charibert II rois d’Aquitaine et d’Austrasie.
Selon certains, le dixième des monnaies d'or mérovingiennes conservées a été fabriqué à Banassac. Le motif récurrent de Banassac est un vase, peut-être vestige d'une tradition potière....

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