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fjt_013878 - ARTILLERIE Armand-Charles de la Porte de la Meilleraye 1643

ARTILLERIE Armand-Charles de la Porte de la Meilleraye  TB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2013)
Prix : 180.00 €
Type : Armand-Charles de la Porte de la Meilleraye
Date : 1643
Métal : argent
Diamètre : 27 mm
Axe des coins : 6 h.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Très belle patine ancienne
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : ARTILLERIE DE FRANCE 1643.
Description avers : Armes d'. A de la Porte de la Meilleraye couronnées sur quatre canons.

Revers


Titulature revers : AB ADVERSO VIS MEA.
Description revers : Canon tirant sur une tour.
Traduction revers : Je tire ma force de l'adversité.

Commentaire


On note une contre-marque d’un poinçon de fleur de lys presque dans l’axe de la légende.

Fils du maréchal de La Meilleraye et neveu de Richelieu, il épousa le 1er mars 1661 Hortense Mancini, nièce du Cardinal Mazarin, qui, dernier, mit dans la corbeille de la jeune mariée toute sa fortune et ses titres sous condition que son époux abandonne son nom et ses armes en prenant les noms et titres du Cardinal.
Il résidait avec elle au Grand-Logis de Mayenne, où il fit une entrée solennelle au mois d'août 1664. Lui rendant la vie impossible par sa bigoterie, sa bizarrerie, son jansénisme extravagant, sa jalousie maladive et ses manies, sa femme le quitta avec esclandre en 1667, s'enfuit en Italie puis revint en France.
Il la fit alors enfermer dans une abbaye près de Melun, mais Louis XIV la fit libérer.
Il procura à Mayenne un bureau de charité, un collège, donna la première idée d'un hôpital général, bâtit la belle maison de Buttes, fit un règlement pour l'administration de la justice et pour la police, contribua pour une large part à la construction de l'église d'Ernée.
François Guyault, à Notre-Dame de Mayenne où il était vicaire, le Père Besson, cordelier du couvent du Mans à Saint-Martin-de-Mayenne, et un régent du collège dans l'église du Calvaire prononcèrent sont oraison funèbre.
Il est le grand-père des "sœurs de Nesle", dont trois, la Comtesse de Mailly, la Comtesse de Vintimille et la Marquise de la Tournelle, furent successivement les favorites de Louis XV.
Le Duc de Mazarin est tristement connu pour avoir mutilé des tableaux qu'il jugeaient obscènes et "émasculé" à coups de marteau plusieurs antiques de la précieuse collection de Mazarin dont il avait hérité...Colbert, après en avoir informé Louis XIV, mit un terme à ce vandalisme.

De par son père, il est marquis de La Porte, puis duc de La Meilleraye et pair de France.
De son grand-père maternel, le marquis d'Effiat, il reçoit les titres de comte de Longjumeau, marquis de Chilly-Mazarin, baron de Massy.
Lors de son mariage, il reçoit du cardinal de Mazarin les titres suivants :
Duc de Mazarin, duc de Mayenne, prince de Château-Porcien, comte de Ferrette, de Belfort, de Thann et de Rosemont; baron d'Altkirch, seigneur d'Issenheim, et marquis de Guiscard.
Par héritage, les nombreux titres qu'il tenait de son grand-père et ceux donnés par Mazarin échurent à Louise d'Aumont, princesse de Monaco, qui les transmit à sa descendance jusqu'à l'actuel prince de Monaco, Albert II de Monaco..

Historique


ARTILLERIE

Avant Louvois, l'artillerie était confiée à des entrepreneurs civils qui fournissaient pour un prix donné les hommes et le matériel par pièce en batterie. Elle relevait d'un grand maître de l'artillerie, charge créée sous Charles VII, qui appartint à Sully de 1599 à 1610 ou au duc de la Meilleraye sous Richelieu. Avec Louvois, l'artillerie devient partie intégrante de l'armée et elle est protégée par le régiment des fusiliers du roi. Les grades dans l'artillerie étaient plus accessibles aux roturiers que dans les autres régiments, l'avancement y était donné aux mérites et aux talents. Jusqu'au XVIIIe siècle, le matériel laisse beaucoup à désirer avec différents calibres, différents affûts et différentes roues. L'uniformisation et la modernité de l'artillerie devra beaucoup à J.-B. de Gribeauval, inspecteur général de l'artillerie dès 1776. À la fin du XVIIIe siècle, l'artillerie française sera la première en Europe et cette supériorité expliquera les victoires de la Révolution.

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