+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

v42_0918 - 10 centimes Lindauer en zinc, Cmes souligné et millésime avec points 1941 Paris F.140/2

10 centimes Lindauer en zinc, Cmes souligné et millésime avec points 1941 Paris F.140/2 SPL
MONNAIES 42 (2010)
Prix de départ : 50.00 €
Estimation : 100.00 €
Prix réalisé : 106.00 €
Nombres d'offres : 3
Offre maximum : 119.00 €
Type : 10 centimes Lindauer en zinc, Cmes souligné et millésime avec points
Date : .1941.
Date : 1941
Nom de l'atelier/ville : Paris
Quantité frappée : ---
Métal : zinc
Diamètre : 21,10 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 2,45 g.
Tranche : striures moyennes
Commentaires sur l'état de conservation :
Splendide exemplaire avec la totalité du brillant d’origine, une très jolie lumière bleutée et une légère patine. Etat de conservation tout à fait exceptionnel pour une monnaie en zinc !

Avers


Titulature avers : R-F.
Description avers : De part et d'autre d'un trou central bordé d'une trace de listel, sous un bonnet phrygien à gauche orné d'une cocarde tricolore (centre guilloché, cercle lisse, cercle guilloché), le tout dans une couronne ouverte composée d'une branche de chêne en deux rameaux ; au-dessous EM. LINDAUER ; le listel extérieur est doublé d'un ruban continu et dextrogyre reprenant la forme d'un épi de blé.

Revers


Titulature revers : LIBERTÉ. ÉGALITÉ// FRATERNITÉ// 10 - CMES// .1941..
Description revers : Au-dessus et de part et d'autre d'un trou central bordé d'une trace de listel entouré par une branche d'olivier en deux rameaux dont la base coupe le millésime, encadré de points, placé à six heures ; le listel extérieur est doublé d'un ruban continu et dextrogyre reprenant la forme d'un épi de blé.

Commentaire


Très rare dans cet état de conservation.

Historique


ÉTAT FRANÇAIS

(10/07/1940-26/08/1944)

Né de l'effondrement de la Troisième République consécutif à la défaite française de mai-juin 1940, l'État français est fondé par un vote du Parlement réuni en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940. L'Assemblée nationale par 569 oui, 80 non et 17 abstentions donne "tous pouvoirs au gouvernement de la République, sous l'autorité et la signature du maréchal Pétain, à l'effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l'État français". Cette constitution doit "garantir les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie". Par six actes de 1940, la présidence de la République est supprimée au profit du maréchal Pétain, chef de l'État français. Une cour suprême de justice est créée. Le maréchal Pétain exerce un plein pouvoir non seulement gouvernemental mais aussi législatif puisqu'il nomme et révoque les ministres, et, il nomme à tous les emplois civils ou militaires. Il dispose aussi de la justice et de la force armée. Il négocie et ratifie les traités. À partir de 1941, tous les fonctionnaires doivent prêter serment au chef de l'État. Une réforme morale et intellectuelle s'attaque au divorce, à l'avortement, à l'alcoolisme, interdit la franc-maçonnerie et crée un commissariat aux Affaires Juives. Les syndicats sont supprimés et remplacés par un système corporatif. La famille est soutenue et la retraite des travailleurs est instituée. L'entrevue de Montoire du 24 octobre 1940 engage la France dans la voie de la collaboration qui devient totale dès juin 1941 avec les attentats de la résistance communiste. L'État français s'engage aussi aux côtés de l'Allemagne dans une croisade anti-bolchevique. Après la perte progressive de l'Empire, la zone sud est occupée par les Allemands provoquant le sabordage de la flotte à Toulon. Avec l'instauration du Service du Travail Obligatoire (S.T.O.), la résistance voit ses rangs augmenter. Les attentats, et leur répression, augmentent tandis que se forme le Conseil national de la Résistance. Le débarquement et les soulèvements de la résistance permettent au Gouvernement provisoire de la République française d'accroître son contrôle. Le 20 août 1944, le maréchal Pétain est emmené à Sigmaringen par les Allemands. Le 25, la division Leclerc est la première à entrer dans Paris en état d'insurrection, sonnant ainsi le glas du régime de Vichy.

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x