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fme_446456 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille pour le professeur Joseph Grasset

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille pour le professeur Joseph Grasset TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2018)
Prix : 75.00 €
Type : Médaille pour le professeur Joseph Grasset
Date : 1911
Nom de l'atelier/ville : 34 - Montpellier
Métal : bronze
Diamètre : 68,4 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : AI
Poids : 176,4 g.
Tranche : lisse + Corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Superbe médaille avec une agréable patine brune

Avers


Titulature avers : HOMMAGE AU PROFESSEUR GRASSET SES ÉLÈVES SES ADMIRATEURS ET SES AMIS.
Description avers : Buste du professeur lisant un livre assis sur une chaise.

Revers


Titulature revers : 1881 MONTPELLIER 1911// LES DEUX PSYCHISMES/ DEMIFOUS/ LIMITES DE LA BIOLOGIE/ PHYSIOPATHOLOGIE/ CLINIQUE.
Description revers : Vue de la clinique.

Commentaire


Joseph Grasset, né le 18 mars 1849 et mort le 7 juillet 1918 à Montpellier, est un médecin interniste et neurologue français.
Joseph Grasset a été diplômé en médecine en 1873 à Montpellier, ville dans laquelle se déroula sa carrière. Il s'intéressa à la médecine interne et particulièrement aux maladies du système nerveux.
Son nom est associé à celui de Louis Landouzy dans l'énoncé de la loi de Landouzy-Grasset, décrite en 1899 dans son ouvrage Diagnostic des maladies de la moelle, selon laquelle un patient souffrant d'hémiparésie, couché sur le dos, peut surélever une jambe après l'autre mais est dans l'incapacité de surélever les deux à la fois.
Joseph Grasset a par ailleurs publié de nombreux travaux relatifs à la psychiatrie, notamment Demi-fous et demi-responsables en 1907, ou liés au thème paranormal, notamment dans les livres Le spiritisme devant la science (1904) et L’occultisme hier et aujourd'hui (1907).
Il est inhumé au cimetière Saint-Lazare de Montpellier..

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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