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v24_2330 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille plaquette OR 68 x 48, mines de Lens

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille plaquette OR 68 x 48, mines de Lens SPL
MONNAIES 24 (2005)
Prix de départ : 2 800.00 €
Estimation : 7 500.00 €
Prix réalisé : 3 028.00 €
Nombres d'offres : 2
Offre maximum : 3 028.00 €
Type : Médaille plaquette OR 68 x 48, mines de Lens
Date : 1899
Nom de l'atelier/ville : Monnaie de Paris
Métal : or
Diamètre : 68 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : ROTY Oscar (1846-1911)
Poids : 127,50 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire splendide sur flan mat dont le velours est absent sur les plus hauts reliefs tels la hanche et l’épaule du mineur. Petit choc au-dessus du V de TRAVAIL et légère rayure sur l’inscription RENDRE. A.
Référence ouvrage :
Pedigree :
Médaille plaquette provenant de la collection M.L.F.A.

Avers


Titulature avers : LÉGENDE INSCRITE EN CREUX : RENDRE. A. L'HOMME. PAR. LE./ TRAVAIL. LES RESSOURCES./ ENFOUIES. DE. LA. NATURE. .
Description avers : Mineur, le torse nu, pic en mains, au travail à gauche, devant un front de taille, au fond de la mine éclairée par une lampe ; signé sur le côté O. Roty.

Revers


Titulature revers : 1852. MINES DE LENS. 1899.
Description revers : Vue de la fosse n° 8 avec des voies ferrées de service ; à la base, sur un ruban enlaçant des fleurs, la devise : ARTE ET LABORE ; à l'exergue, rivelaine, escoupe, massette, pic et lampe de sûreté partiellement recouverts de branches de chêne et de laurier.

Commentaire


C'est le seul témoignage numismatique sur les houillères de Lens. Exemplaire de la plus grande rareté en or et absent des ouvrages de référence pour ce métal. Exemplaire d’hommage probablement réalisé pour une personnalité. Seul l’examen d’archives pourrait nous révéler à qui cette médaille fut offerte. Un exemplaire de poids plus lourd (131 grammes) est passé en vente chez Albuquerque le 29 septembre 1988 sous le n° 605.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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