+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

fme_586944 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, XIIIe législature, Pierre Dupuy

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, XIIIe législature, Pierre Dupuy TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2021)
Prix : 280.00 €
Type : Médaille parlementaire, XIIIe législature, Pierre Dupuy
Date : 1924
Nom de l'atelier/ville : 75 - Seine
Métal : argent
Titre en millième : 950 ‰
Diamètre : 50 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : PRUD’HOMME Georges-Henri (1873-1947)
Poids : 62,84 g.
Tranche : lisse + corne d’abondance 1ARGENT
Poinçon : corne 1ARGENT
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire anciennement nettoyé présentant plusieurs coups et rayures

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE - FRANÇAISE.
Description avers : Buste drapé et lauré de la République à gauche ; sur la tranche du buste G. PRVD’HOMME.

Revers


Titulature revers : CHAMBRE - DES DEPUTES // LIBERTE EGALITE FRATERNITE // PIERRE DUPUY / SEINE.
Description revers : Drapeau de la République française reposant sur deux branches de laurier ; sur un phylactère la devise de la République, au-dessus un cartouche , portant le millésime 1924 sur lequel est inscrit en reliefs en deux lignes PIERRE DUPUY / SEINE.

Commentaire


Médaille attribuée en 1924 à Pierre Dupuy député de la Seine. Il naquit le 20 juin 1876 à Paris et y décéda le 29 juin 1968. Il est le fils de Jean Dupuy, ministre de l’agriculture et patron du journal Le Petit Parisien. Il se présenta aux législatives en Gironde et fut élu le 27 avril 1902 faisant de lui le benjamin de l’Assemblée nationale. Il fut par la suite réélu en Gironde jusqu’au 31 mai 1924. Lors de la XIIIe législature il se présentant en tant que député de la Seine. Il fut élu et exerça ce mandat de député du 11 mai 1924 au 31 mai 1928. Cette médaille lui fut accordée lors de ce mandat. Du 1er mai 1932 au 31 mai 1942, il fut député pour les établissements français de l’Inde. Le 10 juillet 1940 à Vichy, il vota les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Son dernier mandat de député prit fin le 31 mai 1942, la mandature des députés élus en 1936 ayant été prorogée par un décret de juillet 1939 jusqu’à cette date. Clémenceau l’avait nommé commissaire aux transports et à la marine marchande. Il était chevalier de la légion d’honneur et reçut le cordon de grand-officier de la Couronne d’Italie après la conférence de Rome.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x