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fme_586009 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, IIIe législature, Lucien Guillemaut

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, IIIe législature, Lucien Guillemaut TTB+
380.00 €
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Type : Médaille parlementaire, IIIe législature, Lucien Guillemaut
Date : 1881
Nom de l'atelier/ville : 71 - Saône-et-Loire
Métal : argent
Diamètre : 51 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : Barre d’après Gayrard
Poids : 64,04 g.
Tranche : lisse + corne d’abondance ARGENT
Poinçon : corne d’abondance ARGENT
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire présentant des coups et rayures, quelques frottements dans les champs

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE - FRANÇAISE.
Description avers : Buste d’Omphale à droite, laurée, portant la dépouille du lion de Némée ; au-dessous GAYRARD.

Revers


Titulature revers : * CHAMBRE DES DÉPUTÉS * - MDCCCLXXXI // D.R GUILLEMAUT / LUCIEN / (SAÔNE & LOIRE).
Description revers : Légende circulaire et en trois lignes dans un médaillon entouré d’une couronne de chêne.

Commentaire


Médaille attribuée en 1884 à Lucien Guillemaut, né le 21 août 1842 à Louhans (Saône-et-Loire) et décédé le 10 avril 1917 (Paris). Médecin de profession il exerce à Louhans. Il devint maire de Louhans en 1878 puis conseiller général de ce canton du même nom en 1880. Il fut député de 1884 à 1898 puis sénateur de 1898 jusqu’à sa mort. Cette médaille semble indiquer qu’il a été élu député lors de la IIIe législature de 1881. Dans les faits, il fut élu le 8 juin 1884, suite au décès du député Jules Benoît Logerotte survenu le 9 avril 1884. Historien de la Bresse et auteur de plusieurs ouvrages, en 2011, la société des Amis des Arts et des Sciences de la Bresse Louhannaise organisa une exposition et un timbre à son effigie fut créé.
Le carré de droit de de cette médaille a été gravé par Barre reprenant ceux gravés en mai 1849 par Gayrard (Launay, p. 234).Sur cette série Gayrard Sculpt est remplacé par Gayrard. .

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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