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fme_586578 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, Auguste Louvet

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, Auguste Louvet SPL/SUP+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2023)
Prix : 470.00 €
Type : Médaille parlementaire, Auguste Louvet
Date : 1871
Nom de l'atelier/ville : 37 - Indre-et-Loire
Métal : argent
Diamètre : 51 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 64,21 g.
Tranche : lisse + corne ARGENT
Poinçon : corne ARGENT
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Cette médaille présente de hauts reliefs et est recouvert d’une patine grise de médaillier. Traces d’un léger et ancien nettoyage au revers

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE - FRANÇAISE.
Description avers : Faisceau de licteur duquel sort une main de justice, entouré de deux cornes d’abondance ; à l’exergue MDCCCLXXI, le tout dans une couronne de chêne.

Revers


Titulature revers : ASSEMBLÉE NATIONALE // MR LOUVET / (SEINE).
Description revers : Légende circulaire et gravée en deux lignes horizontales dans une couronne de chêne.

Commentaire


Médaille attribuée en 1871 à Auguste Athanase Louvet en tant que Député de la Seine (2e arrondissement). Faisons remarquer que cette médaille attribuée en 1871 a été réalisée après 1880 comme le laisse supposer le poinçon visible sur la tranche de notre exemplaire.
Auguste Athanase Louvet naquit le 16 juillet 1809 à Paris et y décéda le 11 février 1876. En 1857 il devint juge de commerce, puis en 1860 président du tribunal de Comme de la Seine. Il fut également maire du 2e arrondissement de Paris de 1859 à 1863. Il n’exerça qu’un seul mandat de député du 2 juillet 1871 au 7 mars 1876. Il siégeait au centre gauche sur le bancs des Républicains conservateurs.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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