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fme_445901 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, École française d’Athènes

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, École française d’Athènes TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2017)
Prix : 280.00 €
Type : Médaille, École française d’Athènes
Date : 1898
Nom de l'atelier/ville : Grèce, Athène
Métal : argent
Diamètre : 60,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : ROTY Oscar (1846-1911)
Poids : 108,15 g.
Tranche : lisse + Corne ARGENT
Commentaires sur l'état de conservation :
Bel exemplaire avec une patine irisée, plus sombre au droit

Avers


Titulature avers : POUR LA SCIENCE POUR LA PATRIE.
Description avers : Femme assise dans des ruine avec une pioche entre ses jambes, brandissant une statuette antique.

Revers


Titulature revers : DAVELUY 1846 / BURNOUT 1867 / DUMONT 1875 / FOUCART 1878 // ÉCOLE FRANÇAISE D’ATHÈNES.
Description revers : Vue de l’Acropole au-dessus d’une vue de l’École française d’Athène avec une branche de lauriers.

Commentaire


Médaille intéressante et recherchée pour les 50 ans de l’École française d’Athène, dont les exemplaires en bronze argenté atteignent souvent plus de 300$.
En 2013, un exemplaire comparable en argent, a été vendu 500€ (plus frais) en vente publique par i-Numis.
L’École française d’Athènes ou l’École française d’archéologie d’Athènes est un établissement universitaire français, situé 6, rue Didotou à Athènes en Grèce, dont le but est de promouvoir l'étude de la langue, de l’histoire et des antiquités grecques.
Créée en septembre 1846 sous la Monarchie de Juillet, par le ministre de l'Instruction publique d'alors : Narcisse-Achille de Salvandy. L'école est un produit du philhellénisme et de la volonté de la France de se rétablir en Orient. À la fin du XIXe siècle, elle s'illustre en lançant plusieurs grands chantiers archéologiques dont ceux de Délos et Delphes..

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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