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fme_447622 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille du concours Lépine

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille du concours Lépine SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2020)
Prix : 100.00 €
Type : Médaille du concours Lépine
Date : 1909
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : bronze
Diamètre : 41,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BAUDICHON René (1878-1963)
Poids : 31,9 g.
Tranche : lisse + BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Médaille en excellent état neuf, présentée dans son écrin d’origine

Avers


Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Femme assise, adossée à un muret et regardant la campagne, une palme dans sa main.

Revers


Titulature revers : CONCOURS LÉPINE / 1909.
Description revers : Cartouche inscrit sur une branche de lauriers.

Commentaire


Boite inscrite 9ME CONCOURS LÉPINE. Cette année là, les gagnants sont M. Labbe Ledantee et M. Marquer pour leur nouveau modèle d’Aéroplane nommé L'Avion (Création d'une hélice à multiplication et à pas variable).

Le Concours Lépine est un concours français d'inventions créé en 1901 par Louis Lépine (1846-1933), alors préfet de police de l'ancien département de la Seine. La manifestation porte en 1901 le nom d'« exposition des jouets et articles de Paris », elle est rebaptisée « concours Lépine » dès 1902.
Plusieurs inventions célèbres y ont été primées, on peut notamment citer l'aspirateur Birum en 1907, le moulin à légumes manuel en 1931 à l'origine du succès de l'entreprise Moulinex, le jeu du Cochon qui rit (1934), le stylo à bille, le moteur à deux temps, le fer à repasser à vapeur, l'hélice à pas variable et les lentilles de contact....

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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