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fme_445139 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille de récompense, concours central hippique

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille de récompense, concours central hippique TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2023)
Prix : 180.00 €
Type : Médaille de récompense, concours central hippique
Date : 1934
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : argent
Titre en millième : 850 ‰
Diamètre : 41 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BOUCHARD Henri (1875-1960)
Poids : 36,1 g.
Tranche : lisse + Corne 2ARGENT
Poinçon : Corne 2 ARGENT
Commentaires sur l'état de conservation :
Superbe médaille avec un avers très intéressant. Patine grise

Avers


Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Homme tenant un cheval en bride, à gauche.

Revers


Titulature revers : RF - MINISTERE DE L’AGRICULTURE // CONCOURS CENTRAL / HIPPIQUE PARIS 1934 / JURY.
Description revers : Légende en 3 lignes dans un cartouche rectangulaire posé sur deux gerbes de blé posées en couronne.

Commentaire


Le concours central hippique de Paris est une ancienne manifestation autour du cheval, créée en 1865. Elle est organisée au printemps dans le quartier des Champs Elysées, au Palais de l’Industrie, pendant un peu moins de 3 semaines et sous la houlette de la Société hippique française. À l'époque, le cheval est un animal utilitaire, qui sert au transport et comme animal de guerre, et joue de ce fait un grand rôle économique. Le concours central hippique de Paris rassemble 300 à 600 chevaux en moyenne, venus de toute la France. Il permet de voir des concours d'animaux et des exhibitions.

Henri Bouchard, né le 13 décembre 1875 à Dijon et mort le 30 novembre 1960 à Paris, est un sculpteur et médailleur français..

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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