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fme_412044 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille de cours pour adultes

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille de cours pour adultes SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2020)
Prix : 280.00 €
Type : Médaille de cours pour adultes
Date : 1881
Nom de l'atelier/ville : 60 - Mareuil-sur-Ourcq
Métal : argent
Diamètre : 57 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BOVY Antoine (1795-1877)
Poids : 91 g.
Tranche : lisse + corne ARGENT
Commentaires sur l'état de conservation :
Superbe médaille finement irisée, dans sa boîte d’origine ronde en cuir rouge

Avers


Titulature avers : RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.
Description avers : Cérès trônant avec un coq à ses pieds, tenant la main de justice et une couronné.

Revers


Titulature revers : DANS LE PAYS DU SUFFRAGE UNIVERSEL TOUT CITOYEN DOIT SAVOIR LIRE ET ÉCRIRE // COURS D’ADULTES / PRIX OFFERT / PAR / MR FRANCK CHAUVEAU / CONSEILLER GÉNÉRAL DU CANTON DE BETZ / DÉCERNÉ / À MR BILLOIS / (LÉON) / INSTITUTEUR À MAREUIL-SUR-OURCQ / (DÉPT DE L’OISE) / 1880-1881.
Description revers : Légende en 11 lignes horizontales et circulaire autour.

Commentaire


Une phrase du discours de l'Empereur suscita quelque souci “Dans un pays de suffrage universel tout citoyen doit savoir lire et écrire.” C'était au ministre de l'instruction publique Duruy qu'il appartenait de réaliser ce desideratum, et cela ne lui était pas facile. Ses collègues le considéraient un peu comme un suspect. Quand il arrivait, les conversations politiques s'arrêtaient. Sa position eût été intenable sans l'appui constant de l'Empereur. Il avait la précaution de ne prononcer aucun discours sans le lui soumettre en épreuves, et aucun d'eux ne lui fût renvoyé avec une correction ou une rature..

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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