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fme_617128 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Comice agricole, offerte par le Duc de Doudeauville

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Comice agricole, offerte par le Duc de Doudeauville TTB+
2 600.00 €
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Type : Médaille, Comice agricole, offerte par le Duc de Doudeauville
Date : 1888
Nom de l'atelier/ville : 72 - La Ferté-Bernard
Métal : or
Titre en millième : 917 ‰
Diamètre : 36 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BLONDELET Michel Eugène (1840-1929)
Poids : 24,71 g.
Tranche : lisse + corne OR
Poinçon : corne OR
Commentaires sur l'état de conservation :
Aspect nettoyé au revers. Présence de quelques fines rayures et de petits coups

Avers


Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Femme drapée à l’antique, laurée et tenant une serpe, accoudé à deux boeufs. Deux enfants à ses côtés, l’un tenant une gerbe de blé, l’autre assis sur des légumes, une panière dans les mains. Signé : BLONDELET.

Revers


Titulature revers : COMICE AGRICOLE DE LA FERTÉ BERNARD - .1888. // PRIX / OFFERT PAR / M.R LE DUC / DE DOUDEAUVILLE / DÉCERNÉ / A / ALEXIS JUSTICE.
Description revers : Légende circulaire et en 7 lignes horizontales dans une couronne de laurier.

Commentaire


Cet exemplaire, un prix pour le comice agricole de la Ferté Bernard, a été offert à Alexis Justice par le Duc de Doudeauville en 1888. Il doit probablement s’agir du 4e duc de Doudeauville, soit Sosthènes de la Rochefoucauld (1825-1908) qui hérite du titre après la mort en 1887 de son frère Stanislas de La Rochefoucauld (1822-1887). Sosthènes fut ambassadeur de France, député (1871-1898), conseiller général de la Sarthe, président du conseil général de la Sarthe, président du Jockey Club et Bailli Grand Croix de l'ordre souverain de Malte.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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