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bga_645113 - TRÉSOR DE BRIDIERS (CREUSE) Drachme de Bridiers à la tête d’Apollon

TRÉSOR DE BRIDIERS (CREUSE) Drachme de Bridiers à la tête d’Apollon TTB
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2022)
Prix : 1 650.00 €
Type : Drachme de Bridiers à la tête d’Apollon
Date : IIe siècle avant J.-C.
Métal : argent
Diamètre : 19 mm
Axe des coins : 9 h.
Poids : 4,51 g.
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Très bel exemplaire présentant un revers inhabituel avec un globule de très haut relief. Jolie patine de collection ancienne
Référence ouvrage :
Pedigree :
Exemplaire provenant de la collection J. H

Avers


Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Tête d’Apollon laurée à droite.

Revers


Titulature revers : ANÉPIGRAPHE.
Description revers : Animal hybride dérivé du lion des drachmes de Marseille ; (chaudron au-dessus ; ligne d’exergue).

Historique


TRÉSOR DE BRIDIERS (CREUSE)

(IIIe - IIe siècle avant J.-C.)

Découvert vers 1861 et décrit dans les Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse en 1862 par A. Fillioux, ce trésor porte aussi les noms de Trésor de Brède ou de Breith.
Bridiers, hameau de La Souterraine (Creuse), est situé à la limite nord du territoire des Lémovices et fort proche de deux autres peuples ; Pictons à l'ouest et Bituriges Cubi au nord.
A. Fillioux décrit 36 monnaies, nombre très proche de celui des exemplaires actuellement connus dans les musées de Guéret (5 exemplaires), du MAN de Saint-Germain-en-Laye (22 exemplaires) et du Cabinet des médailles à Paris (8 exemplaires). Si l'on ajoute les exemplaires signalés dans des collections particulières anciennes et si on considère les dotations d'origine de Guéret (8 exemplaires) et du M.A.N. (29 exemplaires), on peut être sûr que la découverte comprenait plus de 36 monnaies et sans doute plus de 50.
Les monnaies sont en argent de très bon aloi et le poids moyen de 76 exemplaires (sans accidents de flan) venant de cet atelier étant de 4,33 grammes, nous sommes bien en présence de drachmes. Malgré l'utilisation de cet étalon monétaire, ces monnaies ne sont pas grecques et malgré le choix des prototypes initiaux, elles ne sont ni massaliotes ni emporitaines.
L'iconographie s'inspire de séries monétaires importantes ; statère d'or de Philippe II de Macédoine, drachmes lourdes de Marseille, drachmes d'Emporia. On aura ainsi la possibilité d'un classement tenant compte des revers mais il est évident que celui de Simone Scheers en cinq types tenant compte des avers est parfaitement utilisable.
Adrien de Longpérier, entre 1862 et 1864, sera le premier à signaler à A. Fillioux la singularité des revers de ces monnaies. Il faut noter que les graveurs de coins firent preuve d'une indépendance certaine ; nous sommes en présence de choix d'inspiration et non d'imitations plus ou moins maladroites. Le traitement de ces différents thèmes va par ailleurs utiliser un certain nombre de symboles dont le plus remarquable sera le chaudron, objet éminemment celtique
.

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