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bga_423741 - TRÉSOR DE BRIDIERS (CREUSE) Drachme au bige

TRÉSOR DE BRIDIERS (CREUSE) Drachme au bige TTB/TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2017)
Prix : 1 400.00 €
Type : Drachme au bige
Date : IIIe - IIe siècles avant J.-C.
Métal : argent
Diamètre : 20 mm
Axe des coins : 9 h.
Poids : 3,45 g.
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Monnaie particulièrement intéressante avec des types complets et bien centrés. Le droit est de frappe un peu molle. Patine grise de collection
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Tête d’Apollon laurée à droite.

Revers


Titulature revers : ANÉPIGRAPHE.
Description revers : Bige à droite conduit par un aurige, une sorte d’N entre les jambes ; grènetis autour.

Commentaire


Le DT. 3288 est la seule monnaie au bige de l’ensemble des types de Bridiers. Notre exemplaire ne correspond pourtant pas au style de la monnaie DT. 3288 conservée au Musée Bargoin et trouvée dans la Creuse “sans autre précisions” et provenant pourtant très probablement directement du trésor de Bridiers.
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Historique


TRÉSOR DE BRIDIERS (CREUSE)

(IIIe - IIe siècle avant J.-C.)

Découvert vers 1861 et décrit dans les Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse en 1862 par A. Fillioux, ce trésor porte aussi les noms de Trésor de Brède ou de Breith.
Bridiers, hameau de La Souterraine (Creuse), est situé à la limite nord du territoire des Lémovices et fort proche de deux autres peuples ; Pictons à l'ouest et Bituriges Cubi au nord.
A. Fillioux décrit 36 monnaies, nombre très proche de celui des exemplaires actuellement connus dans les musées de Guéret (5 exemplaires), du MAN de Saint-Germain-en-Laye (22 exemplaires) et du Cabinet des médailles à Paris (8 exemplaires). Si l'on ajoute les exemplaires signalés dans des collections particulières anciennes et si on considère les dotations d'origine de Guéret (8 exemplaires) et du M.A.N. (29 exemplaires), on peut être sûr que la découverte comprenait plus de 36 monnaies et sans doute plus de 50.
Les monnaies sont en argent de très bon aloi et le poids moyen de 76 exemplaires (sans accidents de flan) venant de cet atelier étant de 4,33 grammes, nous sommes bien en présence de drachmes. Malgré l'utilisation de cet étalon monétaire, ces monnaies ne sont pas grecques et malgré le choix des prototypes initiaux, elles ne sont ni massaliotes ni emporitaines.
L'iconographie s'inspire de séries monétaires importantes ; statère d'or de Philippe II de Macédoine, drachmes lourdes de Marseille, drachmes d'Emporia. On aura ainsi la possibilité d'un classement tenant compte des revers mais il est évident que celui de Simone Scheers en cinq types tenant compte des avers est parfaitement utilisable.
Adrien de Longpérier, entre 1862 et 1864, sera le premier à signaler à A. Fillioux la singularité des revers de ces monnaies. Il faut noter que les graveurs de coins firent preuve d'une indépendance certaine ; nous sommes en présence de choix d'inspiration et non d'imitations plus ou moins maladroites. Le traitement de ces différents thèmes va par ailleurs utiliser un certain nombre de symboles dont le plus remarquable sera le chaudron, objet éminemment celtique
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