fjt_245652 - TRANSPORTS (TRAINS, BUS, TRAMWAYS, BATEAUX...) ENTREPRISE GENERALE DES COCHES n.d.
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2012)
Prix : 120.00 €
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Type : ENTREPRISE GENERALE DES COCHES
Date : n.d.
Métal : argent
Diamètre : 30 mm
Axe des coins : 12 h.
Tranche : lisse
Poinçon : Proue ARGENT
Degré de rareté : R2
Avers
Titulature avers : ENTREPRISE GENERALE DES COCHES.
Description avers : Un coche d’eau avec son énorme gouvernail allant à gauche signé ALLAIN F..
Revers
Titulature revers : COMMERCE INDUSTRIE.
Description revers : Ancre caducée avec deux serpents, le pétase ailé de Mercure et deux joncs entrecroisés signé ALLAIN F..
Commentaire
Un très joli texte à http://cent.ans.free.fr/pj1920/pj154027061920b.htm sur les coches d’eau qui étaient tirés par des chevaux? extrait d’un Petit Parisien de 1920 :
L’entreprise générale des coches d 'eau dépendait, au XVIIIe siècle, de la ferme des diligences royales et fonctionnait avec une parfaite régularité. La région de la haute Seine communiquait avec Paris par une dizaine de coches d 'eau : ceux d' Auxerre, de Briare, de Choisy, de Corbeil, de Fontainebleau, de Melun, de Montargis, de Montereau, de Nemours, de Nogent et de Sens. Les départs avaient une ou deux fois par semaine ou tous les jours suivant la distance. Le coche de Fontainebleau mettait toute une journée pour arriver à destination ; la place y coûtait 2 livres, 18 sols, 6 deniers, plus 12 sols pour aller en voiture du débarcadère à la ville de Fontainebleau. Le coche qui faisait le plus long trajet , était celui d'Auxerre ; la place y coûtait 9 livres, 7 sols, 6 deniers. C ' était relativement cher, mais on avait l’agrément de voyager longtemps et de contempler à l'aise les bords fleuris qu 'arrose la Seine. Du côté d 'aval, les coches d 'eau n'allaient pas bien loin ; Saint-Cloud et Sèvres étaient terme du voyage. Et l 'on y mettait le temps. Les << galiotes >> pour Sévres et Saint- Cloud partaient à 8 heures du matin du pont Royal. En 1735, le prix était de quatre sols pour ces deux points extrêmes, de 2 sols 6 deniers pour Auteuil et de 2 sols seulement pour Chaillot et Passy. En 1754, c’est plus cher : 5 sols pour Sèvres et Saint-Cloud. En 1787, on paie jusqu ' à 7 sols ... Tout augmente - déjà ! déjà !
Un habitant de Nancy, qui visita Paris en 1787, raconte qu'il fit , à Saint-Cloud, une excursion en bateau : « Le dimanche 3 juin nous sommes partis de Paris à huit heures du matin sur la galiote. Après une heureuse navigation de deux heures, nous avons débarqué au pont de Sève ( Sèvres ). Cette galiote , que l 'on appelle aussi coche d 'eau, n 'est autre chose qu 'un grand bateau couvert, qui contient, dans l 'intérieur et sur le pont , des gens de toute sorte, car il n 'en coûte que sept sols pour faire deux lieues ...» Au XIXe siècle , les coches d' eau disparurent, tués par les chemins de fer. Et les galiotes de Sèvres et Saint-Cloud suivirent leur sort.
L’entreprise générale des coches d 'eau dépendait, au XVIIIe siècle, de la ferme des diligences royales et fonctionnait avec une parfaite régularité. La région de la haute Seine communiquait avec Paris par une dizaine de coches d 'eau : ceux d' Auxerre, de Briare, de Choisy, de Corbeil, de Fontainebleau, de Melun, de Montargis, de Montereau, de Nemours, de Nogent et de Sens. Les départs avaient une ou deux fois par semaine ou tous les jours suivant la distance. Le coche de Fontainebleau mettait toute une journée pour arriver à destination ; la place y coûtait 2 livres, 18 sols, 6 deniers, plus 12 sols pour aller en voiture du débarcadère à la ville de Fontainebleau. Le coche qui faisait le plus long trajet , était celui d'Auxerre ; la place y coûtait 9 livres, 7 sols, 6 deniers. C ' était relativement cher, mais on avait l’agrément de voyager longtemps et de contempler à l'aise les bords fleuris qu 'arrose la Seine. Du côté d 'aval, les coches d 'eau n'allaient pas bien loin ; Saint-Cloud et Sèvres étaient terme du voyage. Et l 'on y mettait le temps. Les << galiotes >> pour Sévres et Saint- Cloud partaient à 8 heures du matin du pont Royal. En 1735, le prix était de quatre sols pour ces deux points extrêmes, de 2 sols 6 deniers pour Auteuil et de 2 sols seulement pour Chaillot et Passy. En 1754, c’est plus cher : 5 sols pour Sèvres et Saint-Cloud. En 1787, on paie jusqu ' à 7 sols ... Tout augmente - déjà ! déjà !
Un habitant de Nancy, qui visita Paris en 1787, raconte qu'il fit , à Saint-Cloud, une excursion en bateau : « Le dimanche 3 juin nous sommes partis de Paris à huit heures du matin sur la galiote. Après une heureuse navigation de deux heures, nous avons débarqué au pont de Sève ( Sèvres ). Cette galiote , que l 'on appelle aussi coche d 'eau, n 'est autre chose qu 'un grand bateau couvert, qui contient, dans l 'intérieur et sur le pont , des gens de toute sorte, car il n 'en coûte que sept sols pour faire deux lieues ...» Au XIXe siècle , les coches d' eau disparurent, tués par les chemins de fer. Et les galiotes de Sèvres et Saint-Cloud suivirent leur sort.