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fjt_013110 - POLICE ET GENDARMERIE René Hérault, Lieutenant Général de Police, refrappe postérieure 1726

POLICE ET GENDARMERIE René Hérault, Lieutenant Général de Police, refrappe postérieure SPL
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2012)
Prix : 90.00 €
Type : René Hérault, Lieutenant Général de Police, refrappe postérieure
Date : 1726
Métal : cuivre rouge
Diamètre : 32,50 mm
Axe des coins : 6 h.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
On a toujours tendance à rejeter comme refrappe moderne tous les jetons de qualité exceptionnelle de conservation. Cela ne fait pas sens mais en ce qui concerne cet exemplaire, on constate un léger décentrement et surtout une puissance de frappe qui a fendillé le flan et indique le XIX siècle. Quelques points de carbone dans le champ du revers ont été grattés
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : RENE HERAULT ME DES REQTES LIEUT GL DE POLICE A PARIS 1726.
Description avers : Armes de R. Hérault couronnée et soutenues par deux lions couchés.

Revers


Titulature revers : VIGILAT UT QUIESCANT.
Description revers : Grue veillant, suivie de ses petits.
Traduction revers : Elle veille pour qu'ils se reposent.

Commentaire


René Hérault, né à Rouen le 23 avril 1691 et mort à Paris le 2 août 1740, est un magistrat français.
D’une ancienne famille de Normandie, René Hérault fut d’abord avocat du roi au Châtelet, puis procureur général au Grand-Conseil, avant de devenir maître des requêtes et intendant de la généralité de Tours. En 1725, la disette ayant occasionné une émeute dans cette ville, Hérault s’empressa de faire approvisionner les marchés et donna, dans ces circonstances difficiles, des preuves d’une si haute capacité administrative, qu’il fut appelé à Paris et nommé lieutenant général de police et conseiller d’État.
D’un mérite distingué, ce magistrat se signala, dans chacun des emplois qu’il fut appelé à remplir, par son esprit de justice et d’intégrité. Montrant une sévérité pour l’exécution des lois et pour tout ce qui tenait à l’ordre public, il usa, comme lieutenant de police, d’une rigueur excessive envers les Jansénistes, persécutés à cette époque, mais il ne faisait qu’obéir à des ordres supérieurs. Cette sévérité lui valut de ne pas être ménagé dans les Nouvelles Ecclésiastiques, la revue janséniste fondée en 1728, dirigée contre les Jésuites.
Obligé par les devoirs de sa fonction de faire ou d’ordonner des perquisitions dans Paris afin de découvrir les auteurs, les imprimeurs et les distributeurs de cette gazette, lacérée et brûlée par la main du bourreau en 1731 et qui, cependant, s’imprimait encore clandestinement, Hérault, malgré son active surveillance, trouvait souvent dans son hôtel et jusque dans son carrosse des feuilles fraîchement imprimées, que des mains qui restèrent toujours invisibles se plaisaient à y déposer.
Ce magistrat montra de nouveau dans ses fonctions beaucoup d’intelligence et d’énergie, lorsqu’il se vit forcé d’agir et de prendre des mesures contre les convulsionnaires.
Son fils, qui devint colonel du régiment de Rouergue, mourut glorieusement à la bataille de Minden, était le père de Hérault de Séchelles, l’un des personnages marquants de la Révolution et l’un des principaux rédacteurs de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793.
Pour sa biographie complète voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_H%C3%A9rault .

Historique


POLICE ET GENDARMERIE

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