fjt_015738 - POLICE ET GENDARMERIE Antoine de Sartines, lieutenant général de police au Chatelet 1759
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Article vendu sur notre boutique internet (2012)
Prix : 350.00 €
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Type : Antoine de Sartines, lieutenant général de police au Chatelet
Date : 1759
Métal : argent
Diamètre : 30 mm
Axe des coins : 12 h.
Tranche : cannelée
Degré de rareté : R1
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : AT REND JN GUBT GEL DE SARTINE ME DES REQTES LT GEN DE POLICE 1759.
Description avers : Armes de G. de Sartine couronnées et soutenues par deux griffons.
Revers
Titulature revers : VIGILAT UT QUIESCANT ; À L'EXERGUE : 1713.
Description revers : Grue se retournant vers ses sept petits.
Traduction revers : Elle veille sur leur repos.
Commentaire
Antoine Raymond Juan Gualbert Gabriel de Sartine (ou Sartines), comte d’Alby (Barcelone, 12 juillet 1729 – Tarragone, 7 septembre 1801) est un homme politique français, conseiller 1752, lieutenant criminel 1755 au Châtelet à Paris, il est lieutenant général de police (1759–1774), puis ministre de la Marine sous Louis XVI.
La lieutenance générale de police
S'attachant à améliorer les services de la capitale, notamment ceux de l'approvisionnement (il active la construction de la halle au blé), de l'éclairage, il fait établir des lanternes à réverbère ainsi que la sécurité publique, Sartine fait de Paris le modèle des capitales européennes. Il substitue également aux tripots clandestins des maisons de jeu surveillées par ses agents et taxées au profit du fisc.
Excellent administrateur et politique habile, Sartine prend à bras le corps les problèmes d’hygiène, d’approvisionnement et de police en général lors de sa lieutenance. Les papiers à la main lui prêtent des manœuvres occultes, l'accusant d'avoir entretenu un « cabinet noir » et nombres d'ouvrages révolutionnaires devaient lui supposer un réseau d'espionnage dans la capitale. Ainsi, pour Pierre Manuel :
« lorsque le libertin Sartine poursuivait les citoyens jusques sous leurs toits tutélaires qu’il épiait même les secrets honteux de leurs nuits, ce n'était que pour égayer un roi, plus libertin encore, de toutes les nudités du vice ; c'était pour fournir à son maître des exemples et des excuses, comme si son autorité et sa conscience en avaient eu besoin[1] ! ».
Pour plus d’information lire la notice de wikipedia avec portrait http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_de_Sartine.
La lieutenance générale de police
S'attachant à améliorer les services de la capitale, notamment ceux de l'approvisionnement (il active la construction de la halle au blé), de l'éclairage, il fait établir des lanternes à réverbère ainsi que la sécurité publique, Sartine fait de Paris le modèle des capitales européennes. Il substitue également aux tripots clandestins des maisons de jeu surveillées par ses agents et taxées au profit du fisc.
Excellent administrateur et politique habile, Sartine prend à bras le corps les problèmes d’hygiène, d’approvisionnement et de police en général lors de sa lieutenance. Les papiers à la main lui prêtent des manœuvres occultes, l'accusant d'avoir entretenu un « cabinet noir » et nombres d'ouvrages révolutionnaires devaient lui supposer un réseau d'espionnage dans la capitale. Ainsi, pour Pierre Manuel :
« lorsque le libertin Sartine poursuivait les citoyens jusques sous leurs toits tutélaires qu’il épiait même les secrets honteux de leurs nuits, ce n'était que pour égayer un roi, plus libertin encore, de toutes les nudités du vice ; c'était pour fournir à son maître des exemples et des excuses, comme si son autorité et sa conscience en avaient eu besoin[1] ! ».
Pour plus d’information lire la notice de wikipedia avec portrait http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_de_Sartine.