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v18_1024 - PHILIPPE VI DE VALOIS Maille blanche n.d.

PHILIPPE VI DE VALOIS Maille blanche n.d.  TTB
MONNAIES 18 (2003)
Prix de départ : 50.00 €
Estimation : 100.00 €
Prix réalisé : 62.00 €
Nombres d'offres : 2
Offre maximum : 70.00 €
Type : Maille blanche
Date : 02/05/1328
Date : n.d. 
Métal : argent
Titre en millième : 728 ‰
Diamètre : 22,5 mm
Axe des coins : 4 h.
Poids : 1,74 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Cette maille est frappée sur un flan irrégulier présentant un léger éclatement. La croix du droit apparaît légèrement en négatif au droit
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : + PHILIPPVS° RE.X. ; LÉGENDE EXTÉRIEURE : + BHDICTV: SIT: NOME: DIII: NRI.
Description avers : Croix.
Traduction avers : (Charles, roi ; béni soit le nom de notre seigneur Dieu).

Revers


Titulature revers : + FRANCORVM*.
Description revers : Châtel tournois surmonté d'une croisette. Bordure extérieure de dix lis ; le lis à 12 heures, accosté de deux points.
Traduction revers : (des Francs).

Commentaire


Exemplaire présentant une ponctuation par annelet au droit et dont le lis supérieur de la bordure du revers est accosté de deux points.

Historique


PHILIPPE VI DE VALOIS

(01/04/1328-22/08/1350)

Né en 1293, âgé de 35 ans lors de son avènement au trône, en mai 1328, Philippe était le fils de Marguerite de Sicile et de Charles de Valois, dont on put dire qu'il avait été fils, frère, oncle, gendre de roi et jamais roi lui-même. D'autres prétentions s'élevaient cependant à la couronne de France : celles de la maison de Navarre, héritière des droits de Jeanne, fille de Louis X, celles d'Édouard III, héritier des droits de sa mère, Isabelle de France, fille de Philippe le Bel. Édouard III prêta hommage à Philippe VI à Amiens en juin 1329. Cependant, dans les années suivantes, les incidents se multiplièrent. La guerre d'Édouard contre le roi d'Écosse David Bruce tint quelques temps l'Anglais éloigné de la Guyenne et Philippe, en 1336, descendit en Avignon. Sa flotte se préparait à opérer en Méditerranée. L'année suivante, retournement de situation : la flotte passa en mer du Nord. La guerre semblait proche. À la Toussaint 1337, l'évêque de Lincoln, Henri Burgersh, vint à Paris : il annonça la rupture de l'hommage prêté à Amiens, la remise en cause de la succession de France et la déclaration de guerre. Les Pays-Bas prirent parti pour l'Angleterre, le comte de Luxembourg et roi de Bohême, Jean l'Aveugle, se rangea aux côtés de la France, Alphonse XI également. En janvier 1338, la Flandre s'insurgea contre Louis de Nevers et Jan van Artevelde, capitaine de Gand, prit le gouvernement du comté. L'année suivante, le comte de Flandres se réfugiait à Paris. Les Flamands reconnurent Édouard pour roi. Édouard III prit alors le titre de roi de France et prit les armes mi-parti de France et d'Angleterre. Le 24 juin 1340, les flottes française et anglaise se rencontrèrent au large des côtes de Bruges, près de l'avant-port de L'Écluse. La défaite totale des Français donna à Édouard la maîtrise de la mer. Une trêve fut conclue à Espléchin en septembre suivant. La guerre reprit en 1345. Un débarquement d'Édouard en Flandre fut sans lendemain. En 1346, Jean, fils de Philippe, duc de Normandie, attaquait la Guyenne et mit le siège devant Aiguillon. Cependant, en juillet 1346, Édouard débarquait en Cotentin et ravagea la Normandie. Philippe se lança à sa poursuite : les deux armées s'affrontèrent à Crécy, le 26 août 1346. Nouvelle et complète victoire des Anglais, pourtant inférieurs en nombre. Philippe s'enfuit ; plusieurs de ses grands vassaux tombèrent sur le champ de bataille. En 1347, Édouard prit Calais et y établit une garnison. Dans le même temps, une complexe guerre de succession dévastait la Bretagne, où le parti anglais eut longtemps le dessus. Seul succès du règne : l'acquisition du Dauphiné de Viennois, cédé au fils aîné du duc de Normandie par Humbert II en 1349. À sa mort, en 1350, Philippe laissait un royaume et une dynastie également ébranlés.

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