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v20_1281 - Monnaie satirique, module de 10 centimes 1870 Coll.32

Monnaie satirique, module de 10 centimes 1870  Coll.32  SUP
MONNAIES 20 (2004)
Prix de départ : 130.00 €
Estimation : 230.00 €
Prix réalisé : 420.00 €
Nombres d'offres : 4
Offre maximum : 420.00 €
Type : Monnaie satirique, module de 10 centimes
Date : 1870
Métal : laiton
Diamètre : 33,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 12,15 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Une légère usure sur la jugulaire sinon un exemplaire superbe avec une partie de sa couleur jaune d’origine. Les listels sont coupants sous les doigts
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : (TÊTE DE MORT) NAPOLEON III LE - MISERABLE (TÊTE DE MORT) / PARIS 2 DECBRE 1851.
Description avers : Buste de Napoléon III à gauche coiffé d'un casque à pointe allemand.

Revers


Titulature revers : (OS EN SAUTOIR) VAMPIRE DE LA FRANCE (OS EN SAUTOIR)/ SEDAN 2 SEPTBRE 1870.
Description revers : Aigle napoléonien à tête prononcée de hibou sur un foudre ; au-dessous : MASSONNET ED..

Commentaire


Frappe médaille. Variété à tête de hibou. Ce numéro de Collignon semble plus rare avec la légende “Paris” au droit.

Historique


SATIRIQUES - GUERRE DE 1870 ET BATAILLE DE SEDAN

Durant la guerre de 1870, l'armée de Châlons commandée par Mac-Mahon compte à partir du 15 août la présence de Napoléon III et tente de se porter au secours de Bazaine enfermé dans Metz avec l'armée du Rhin. Le 21 août, l'armée de Châlons part rejoindre Mac-Mahon mais celui-ci est encerclé. Battue à plusieurs reprises notamment à Beaumont, l'armée est rejetée puis encerclée à Sedan par le généralissime prussien Moltke et ce malgré les efforts du commandant Lambert qui, blessé, se bat avec ses marsouins jusqu'à la dernière cartouche. Le 2 septembre 1870, écrasés par le feu de l'artillerie allemande, Napoléon III et 83.000 soldats de l'armée française se rendent au roi de Prusse. Le 3 septembre, Napoléon III et Guillaume Ier se rencontrent tandis que Paris apprend la défaite et la captivité de l'empereur. Les manifestations éclatent aux cris de "déchéance ! déchéance !". Le 4 septembre, Napoléon III est déchu tandis qu'un gouvernement de défense nationale se met en place.

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