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fmd_608789 - Monnaie satirique Cu 32, module de dix centimes à la tête de cochon 1870 Schw.C6c p.353

Monnaie satirique Cu 32, module de dix centimes à la tête de cochon 1870  Schw.C6c p.353 TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2020)
Prix : 280.00 €
Type : Monnaie satirique Cu 32, module de dix centimes à la tête de cochon
Date : 1870
Quantité frappée : ---
Métal : cuivre
Diamètre : 32 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 10,58 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R2
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : * DU PLUS GRAND DES EMPEREURS VOILÀ TOUT CE QU'IL RESTE !.
Description avers : Tête laurée de Napoléon III à gauche sous les traits d'un cochon.

Revers


Titulature revers : * VAMPIRE DE LA FRANCE * / PARIS 2 DEC. 1851 - SEDAN 2 SEPT. 1870.
Description revers : Aigle napoléonien à tête de chouette sur un foudre.

Commentaire


Frappe monnaie.
D’après l’ouvrage de Christian Schweyer “Histoire des Monnaies Satiriques”, il existe deux versions de revers pour cette médaille : avec point après “1870” et l’aile droite du hibou qui pointe vers le “T” de SEPT (C6b) ; sans point après 1870 et l’aile du hibou qui pointe vers le “E” (C6c). Il s’agit ici de la seconde version qualifiée de rare dans cet ouvrage.

Historique


SATIRIQUES - GUERRE DE 1870 ET BATAILLE DE SEDAN

Durant la guerre de 1870, l'armée de Châlons commandée par Mac-Mahon compte à partir du 15 août la présence de Napoléon III et tente de se porter au secours de Bazaine enfermé dans Metz avec l'armée du Rhin. Le 21 août, l'armée de Châlons part rejoindre Mac-Mahon mais celui-ci est encerclé. Battue à plusieurs reprises notamment à Beaumont, l'armée est rejetée puis encerclée à Sedan par le généralissime prussien Moltke et ce malgré les efforts du commandant Lambert qui, blessé, se bat avec ses marsouins jusqu'à la dernière cartouche. Le 2 septembre 1870, écrasés par le feu de l'artillerie allemande, Napoléon III et 83.000 soldats de l'armée française se rendent au roi de Prusse. Le 3 septembre, Napoléon III et Guillaume Ier se rencontrent tandis que Paris apprend la défaite et la captivité de l'empereur. Les manifestations éclatent aux cris de "déchéance ! déchéance !". Le 4 septembre, Napoléon III est déchu tandis qu'un gouvernement de défense nationale se met en place.

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