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bga_255447 - MASSALIA - MARSEILLE Litra à la tête d'Artémis dite à la perruque étagée à droite

MASSALIA - MARSEILLE Litra à la tête d Artémis dite à la perruque étagée à droite TTB
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2022)
Prix : 350.00 €
Type : Litra à la tête d'Artémis dite à la perruque étagée à droite
Date : c. 480-470 AC.
Nom de l'atelier/ville : Marseille (13)
Métal : argent
Diamètre : 7,5 mm
Poids : 0,64 g.
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Monnaie sur un flan un peu court et irrégulier, mais assez épais. Droit incomplet mais bien identifiable. Revers complet. Patine grise et légèrement granuleuse
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Tête d'Artémis à droite, la coiffure en une série de tirets parallèles, dite “avec perruque étagée”.

Revers


Titulature revers : ANÉPIGRAPHE.
Description revers : Carré creux irrégulier.

Commentaire


Avec ce style chevelure bien particulier dans son traitement, cette monnaie se rapproche des monnaies OBE-5b du Dicomon, mais orientée à droite. La monnaie OBE-4b y correspond avec la même orientation mais une photo très floue ; elle est identifié comme “tétartemorion à la petite tête à droite”.
Les deux types sont exceptionnellement rare ; le premier (4b) est attesté à Gignac-la-Nerthe et le second (5b) dans la région Provence !.

Historique


MASSALIA - MARSEILLE

(Ve - Ier siècle avant J.-C.)

Marseille, la "Massalia" des Grecs, fondée par les Phocéens en 600 avant J.-C., est née de la volonté des Grecs de promouvoir des comptoirs commerciaux afin de rivaliser avec les Carthaginois et les Étrusques pour la domination de la Méditerranée occidentale. Marseille n'est absolument pas une création celtique ou gauloise et appartient au monde grec.

Entre le Ve et le Ier siècle avant notre ère, Marseille et son arrière-pays connaissent un développement sans précédent.

La montée en puissance de Rome, à partir de la première guerre Punique (268-241 avant J.-C.), et le choix stratégique de Marseille, qui joue Rome contre Carthage, vont redonner, dans la seconde moitié du troisième siècle avant notre ère, un rôle prépondérant à Massalia dans le commerce international de la Méditerranée occidentale.

Le deuxième siècle avant notre ère marque le déclin de la cité phocéenne. Alliée privilégiée des Romains, Marseille a, grâce à eux, réussi à imposer son pouvoir dans l'arrière-pays marseillais. Les Romains, en arrêtant les Cimbres et les Teutons, ont sauvé le sud de la Gaule des invasions. À partir de 118 avant J.-C., la situation change et la Provincia devient une province romaine. Les marchands marseillais entrent en concurrence avec les commerçants romains en Espagne, en Corse, en Sardaigne et en Sicile. Néanmoins, ils restent les alliés des Romains jusqu'au Ier siècle avant notre ère.

C'est le début de la guerre civile qui oppose César à Pompée en 49 avant J.-C. qui sera fatale à la cité. Marseille ne sut pas choisir entre les deux protagonistes. César assiégea et prit la ville ne pouvant souffrir que ses voies de communication entre la Gaule et l'Italie puissent être coupées. La flotte de Marseille était encore trop importante pour qu'elle puisse tomber entre les mains de son mortel ennemi, Pompée. Conquise, la ville ne fut néanmoins pas pillée et resta un port important au début de la domination romaine. Restée hellénique, elle ne fut jamais réellement assimilée à la Gaule romaine et garda une sorte de statut indépendant, mêlée de cosmopolitisme où toutes les religions croisaient toutes les peuples pour le plus grand bénéfice du commerce marseillais.

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