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bpv_314097 - MACRIN Tétradrachme syro-phénicien

MACRIN Tétradrachme syro-phénicien TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2015)
Prix : 175.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 217-218
Nom de l'atelier/ville : Émèse, Syrie, Séleucie et Pierie
Métal : billon
Diamètre : 23,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 14,20 g.
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire sur un flan un peu court, légèrement décentré au revers, minimes traces d’usure sur la couronne de laurier, patine grise, traces de brillant de frappe dans les champs
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui est le 0972_019 de la base TSP, provient des plateaux de Denant UK en 2008 et de la collection FDLV

Avers


Description avers : Tête de Macrin à droite, lauré, vu de trois-quarts en arrière, l’un des deux rubans de la couronne descendant sur l’épaule (O*).
Légende avers : AUT K. M. OP SE. MAKRINOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Opellios Seuhros Makrinos Sebastos).
Traduction avers : (L’empereur césar Marc Opel Sévère Macrin auguste).

Revers


Description revers : Aigle debout à droite, les ailes déployées, la tête et la queue tournées à gauche, tenant dans son bec une couronne feuillée ; buste radié, drapé et cuirassé de Shamash à gauche entre les pattes de l’aigle.
Légende revers : DHMARC. EX. UPATO S.PP, (Dhmarcikhs Ex Upatos Patri Patridos).
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne consul père de la patrie).

Commentaire


Officine sans symbole. Si l’on suit une logique d’affectation des frappes en fonction des financements à des familles ou des institutions locales désignées par des lettres ou symboles, on pourrait penser que la série sans lettre ni symbole serait celle des monnaies financées par une autorité centrale, impériale ou militaire. Sauf l’existence dans cette série du seul Macrin daté d’un deuxième consulat de toutes les émissions, rien ne confirmerait dans cette voie. On comprend bien que si l‘attribution des séries au Shamash à Émesa est exacte, il semble peu probable que Macrin y ait été franchement populaire, la ville étant un fief de la dynastie sévérienne. Une frappe extrêmement tardive pour Macrin serait donc plus logiquement le fait d’un financement extérieur à la ville.
L’attribution des séries au Shamash à Emesa est plus que probable mais la découverte d’une émission de présentation qui viendrait le confirmer serait la bienvenue.
Les émissions sont réparties en officines, terme impropre car il ne s’agit certainement pas d’officines au sens d’une répartition de la production. En effet, certaines lettres ou symboles se retrouvent sur de très nombreux exemplaires, d’autres sur une poignée : on doit donc plutôt réfléchir en source de financement, réparti probablement entre différentes familles ou institutions locales.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trente-sept exemplaires sont maintenant répertoriés, dont cinq en musée, deux à Paris ex collection Seyrig, un à l’ANS, ex Newell, un à Gaziantep ex Zeugma Hoard et un à Berne, ex Righetti.

Historique


MACRIN

(11/04/217-8/06/218)

Macrin naît en 164 à Cherchell en Maurétanie. Il n'est pas sénateur, mais chevalier, d'origine indigène (maure). Procurateur de la "res privata" (caisse privée de l'Empereur) de Caracalla, il devient ensuite préfet du Prétoire à partir de 212. Après l'assassinat de Caracalla le 8 avril 217, il est acclamé empereur le 11 avril. Il ne viendra jamais à Rome et reste à Antioche. Il fait diviniser Caracalla, mais exile Julia Domna, qui se laisse mourir. Il prend le titre de Severus pour rallier à lui les partisans de la famille sévérienne et donne le prænomen d'Antoninus à son fils, Diaduménien, promu césar. En essayant de se concilier tout le monde, il heurte l'armée qui regrette Caracalla. Des soldats cantonnés à Émèse proclament Élagabal le 16 mai 218. Vaincu en juin, Macrin s'enfuit. Apprenant la mort de Diaduménien, il tente de se suicider en se jetant de son char et est achevé par ses propres soldats.

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