fjt_1041515 - LYON ET DU LYONNAIS (OFFICIERS ET NOBLESSE DE...) Charles de Laubespine, chancelier, refrappe (1652)
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Type : Charles de Laubespine, chancelier, refrappe
Date : (1652)
Métal : cuivre
Diamètre : 28 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 8,04 g.
Tranche : cannelée
Poinçon : main indicatrice (1845-1860) et CUIVRE
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Usure sur certains reliefs. Aspect nettoyé
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : CAROLLVS DE LAVBESPINE REGII SIGILLI PRINCEPS.
Description avers : Armes de Charles de Laubépin.
Traduction avers : Charles de Laubépin, chancelier du roi.
Revers
Titulature revers : FLORET. REDIVIVA. VIGETQVE..
Description revers : Aubépine remplissant le champ.
Traduction revers : Elle fleurit de nouveau et retrouve sa vigueur.
Commentaire
Il est probable que ce jeton date de 1652 puisque nous avons cette date à l’exergue, à l’encre, très probablement d’époque.
Important et intéressant article sur ce personnage dans wikipedia à http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_l%27Aubespine
Charles de L'Aubespine, marquis de Châteauneuf (1580-1653), est un homme politique français, connu par ses contemporains comme Châteauneuf ou le garde des sceaux de Châteauneuf[1].
Issu d'une vieille famille de conseillers et de secrétaires d'État, il est le petit fils de Claude de L'Aubespine, baron de Châteauneuf.
Il était abbé de Préaux.
Il avait été appelé en 1611 à la direction des finances avec Jeannin et de Thou. Il avait rempli diverses missions à l'étranger : il fut ambassadeur de France en Hollande (1609), à Valtellina (1626), et en Angleterre (1629).
Fait garde des sceaux par Richelieu en 1630 après la journée des Dupes, en remplacement de Michel de Marillac, il présida les commissions extraordinaires de justice qui condamnèrent à mort le maréchal Louis de Marillac et le duc Henri II de Montmorency.
Il était actif et travailleur, et semblait le docile instrument du cardinal. Néanmoins, il ne tarda pas à trahir Richelieu pour les beaux yeux de Mme de Chevreuse[2] : il lui révéla les projets de Louis XIII sur la forteresse lorraine de Moyenvic, et la duchesse en informa aussitôt Charles IV (1633). Le cardinal lui ôta alors les sceaux pour les donner à Séguier[3], et le fit jeter dans une prison du château d'Angoulême tandis que Mme de Chevreuse était exilée en Touraine.
Libéré à la mort de Louis XIII (1643), il participa à la cabale des Importants menée par la duchesse de Chevreuse contre Mazarin et fut de nouveau éloigné dès 1645.
Cependant, grâce au crédit de Mme de Chevreuse, Anne d'Autriche lui rendit les sceaux en mars 1650 mais les lui retira en avril 1651 et l'exila, à l'occasion du rapprochement provisoire entre Mazarin et de la Vieille Fronde[4]. Il réussit cependant à entrer au conseil après la majorité du jeune Louis XIV, mais il s'y trouva sans crédit à cause de ses intrigues passées et préféra se retirer au début de 1652, peu de temps avant de mourir à Leuville-sur-Orge (Essonne) (1653)..
Important et intéressant article sur ce personnage dans wikipedia à http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_l%27Aubespine
Charles de L'Aubespine, marquis de Châteauneuf (1580-1653), est un homme politique français, connu par ses contemporains comme Châteauneuf ou le garde des sceaux de Châteauneuf[1].
Issu d'une vieille famille de conseillers et de secrétaires d'État, il est le petit fils de Claude de L'Aubespine, baron de Châteauneuf.
Il était abbé de Préaux.
Il avait été appelé en 1611 à la direction des finances avec Jeannin et de Thou. Il avait rempli diverses missions à l'étranger : il fut ambassadeur de France en Hollande (1609), à Valtellina (1626), et en Angleterre (1629).
Fait garde des sceaux par Richelieu en 1630 après la journée des Dupes, en remplacement de Michel de Marillac, il présida les commissions extraordinaires de justice qui condamnèrent à mort le maréchal Louis de Marillac et le duc Henri II de Montmorency.
Il était actif et travailleur, et semblait le docile instrument du cardinal. Néanmoins, il ne tarda pas à trahir Richelieu pour les beaux yeux de Mme de Chevreuse[2] : il lui révéla les projets de Louis XIII sur la forteresse lorraine de Moyenvic, et la duchesse en informa aussitôt Charles IV (1633). Le cardinal lui ôta alors les sceaux pour les donner à Séguier[3], et le fit jeter dans une prison du château d'Angoulême tandis que Mme de Chevreuse était exilée en Touraine.
Libéré à la mort de Louis XIII (1643), il participa à la cabale des Importants menée par la duchesse de Chevreuse contre Mazarin et fut de nouveau éloigné dès 1645.
Cependant, grâce au crédit de Mme de Chevreuse, Anne d'Autriche lui rendit les sceaux en mars 1650 mais les lui retira en avril 1651 et l'exila, à l'occasion du rapprochement provisoire entre Mazarin et de la Vieille Fronde[4]. Il réussit cependant à entrer au conseil après la majorité du jeune Louis XIV, mais il s'y trouva sans crédit à cause de ses intrigues passées et préféra se retirer au début de 1652, peu de temps avant de mourir à Leuville-sur-Orge (Essonne) (1653)..