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fme_674672 - LOUIS XVIII Médaille, Louis-Antoine d'Artois duc d'Angoulême, Présidence du collège électoral

LOUIS XVIII Médaille, Louis-Antoine d Artois duc d Angoulême, Présidence du collège électoral SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2021)
Prix : 80.00 €
Type : Médaille, Louis-Antoine d'Artois duc d'Angoulême, Présidence du collège électoral
Date : 1815
Nom de l'atelier/ville : 33 - Bordeaux
Métal : cuivre
Diamètre : 40,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : ANDRIEU Jean-Bertrand (1761-1822)
Poids : 35,58 g.
Tranche : lisse
Poinçon : sans poinçon
Commentaires sur l'état de conservation :
Jolie patine marron malgré une petite usure sur certains hauts reliefs. Traces de manipulation dans les champs

Avers


Titulature avers : LOUIS ANTOINE - DUC D’ANGOULEME.
Description avers : Tête à gauche du Duc d’Angoulème, signé sur le tranché du cou : ANDRIEU F..

Revers


Titulature revers : S.A.R. PRESIDE LE COLLEGE ELECTORAL DE LA GIRONDE// SUR LA PLINTHE : ANDRIEU DE BORDEAUX FEGIT // AOUT MDCCCXV/ VOTE PAR LE C.E..
Description revers : Bureau et chaise, avec une urne et un encrier sur le bureau.

Commentaire


La Gironde est le nom donné à un groupe politique de la Révolution française qui fut majoritaire à l’Assemblée législative (en face des Montagnards) et à la Convention nationale, leurs députés étant issus de la région de Bordeaux.

Médaille signée ANDRIEU DE BORDEAUX REGIT sur la ligne d’exergue au revers, et ANDRIEU sur la base du cou au droit.

Louis-Antoine d’Artois, né le 6 août 1775 à Versailles, France, et mort à Görz, Autriche — actuellement Nova Gorica (Slovénie) — le 3 juin 1844, petit-fils de France et duc d’Angoulême (1775-1824), puis Louis-Antoine de France, dauphin de France (1824-1830) puis « comte de Marnes » (1830-1844), puis en 1836 Louis de France, est un prince de la maison royale de France, fils de Charles-Philippe de France, ce dernier étant comte d'Artois et le futur roi Charles X, et de Marie-Thérèse de Savoie.

Lors des événements de la révolution de Juillet (1830), peu après l’abdication de son père Charles X, il renonce lui-même à ses droits en faveur de son neveu Henri d'Artois. Il s’exile ensuite avec le titre de courtoisie de « comte de Marnes ». À la mort de son père (1836) jusqu'à son propre décès (1844), il devient l’aîné des Capétiens et le « chef de la maison de France », prétendant à la Couronne de France et reconnu comme roi par les légitimistes sous le nom de « Louis XIX ».

Parmi les distinctions militaires qui lui ont été données, le duc d’Angoulême était notamment colonel général des cuirassiers et dragons, grand-amiral de France et généralissime de l’armée d'Espagne..

Historique


LOUIS XVIII

(06/04/1814-16/09/1824)

Louis-Stanislas-Xavier naît à Versailles en 1755 de l'union du dauphin Louis (fils de Louis XV) et de Marie-Josèphe Louise de Savoie. Il reçoit d'abord le titre de comte de Provence et est appelé Monsieur quand son frère aîné, Louis XVI, devient roi en 1774. Marié à Louise Marie-Joséphine de Savoie en 1771, il n'a pas d'enfants. Souvent en opposition avec la Cour, il ne condamne pas, dans un premier temps, le mouvement de 1789 mais l'évolution des événements le décide à quitter Paris en compagnie de sa femme, le jour même de la fuite de Louis XVI à Varennes, mais par un autre chemin. Réfugié à Coblence avec son frère, le comte d'Artois, il prend le titre de régent après l'exécution de Louis XVI puis, à la mort de son neveu Louis XVII, celui de roi. Il se met à travailler à la restauration malgré le faible secours dont il dispose et doit changer plusieurs fois de résidence devant les victoires de la Révolution et de Bonaparte. Avec le Premier Empire, la cause monarchique semble désespérée et Louis XVIII s'installe en Angleterre dans une période d'exil et de gêne financière. Lors des premières défaites de Napoléon Ier, Louis XVIII reprend son activité diplomatique qui, à l'initiative de Talleyrand et grâce au soutien anglais, lui permet de rentrer en France en mai 1814. Obligé de fuir à Gand durant les Cent-Jours, Louis XVIII, lors de la seconde Restauration, essaie de mener la même politique de réconciliation que celle définie lors de son premier retour en France. Après la Terreur Blanche (exécution du Maréchal Ney), le régime s'assouplit et s'assoupit. Le duc Decazes remplace Richelieu à partir de 1818. Malgré les pressions royalistes, Louis XVIII soutient fermement la politique modérée de Decazes dans les premières années. La France est réintégrée dans le concert des Nations après le congrès d'Aix-la-Chapelle. Les forces d'occupation quittent la France. La loi sur la censure est assouplie en 1819. Cette année-là, Géricault présente le Radeau de la Méduse. La politique de conciliation cesse après l'assassinat du duc de Berry le 13 février 1820 par Louvel. Débordé par la réaction des ultras après cet assassinat, Decazes démissionne le 20 février et le duc de Richelieu est rappelé, marquant ainsi le triomphe de la droite pour la fin du règne et pour le règne suivant. L'enfant du miracle, Henri, duc de Bordeaux, fils posthume de Charles duc de Berry et de Marie-Caroline de Bourbon, naît le 29 septembre 1820. Napoléon Ier meurt à Sainte-Hélène le 5 mai 1821. Villèle remplace Richelieu le 14 décembre 1821. La fin du règne est marquée par l'expédition d'Espagne, commandée par le duc d'Angoulême, organisée afin de rétablir Ferdinand VII, chassé par les libéraux. Les Français prennent Madrid le 23 mai, le fort du Trocadéro le 31 août et Cadix le 30 septembre 1823. Louis XVIII, malade et infirme (la goutte), meurt le 16 septembre 1824. Il est enterré à Saint-Denis le 23 septembre.

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